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Andrea Ngombet et Marine Le Pen, le 2 mai à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les États africains sont abandonnés, l'aide au développement a drastiquement diminué. Je m'engage à consacrer, avant 2022, 0,7% de la richesse française à la coopération avec l'Afrique", a affirmé Marine Le Pen devant une cinquantaine d'Africains vivant en France ou de Français d'origine africaine.
"Nous veillerons à sa bonne utilisation", a-t-elle promis.
"0,7%, c'est à peu près 15 milliards d'euros, bien plus importants que les 400 millions d'euros actuellement attribués en réalité au développement avec l'Afrique", a-t-elle explicité.
Mme Le Pen, qui a rappelé sa visite auprès du président tchadien Idriss Déby mi-mars, a rejeté les "accusations mensongères" de racisme et de xénophobie, mais aussi d'hostilité envers les Africains.
"Ne croyez pas les oiseaux de mauvais augure qui ne font, par leurs mensonges, que préserver leur rente en manipulant les Africains de France et les Français d'origine africaine", a-t-elle exhorté.
"Ils feraient mieux de regarder le bilan désastreux de leur politique", a-t-elle accusé, s'en prenant à "la Françafrique".
Mme Le Pen s'est dite défenseur de la "souveraineté" de la France et des pays africains, rejetant toute "ingérence" ou "clientélisme", mais se disant prête, si elle est élue, à "aider, pousser, insuffler, influencer pour que des élections libres puissent avoir lieu", alors qu'elle était interrogée sur des pays où des élections ont été contestées comme le Congo, le Tchad ou le Gabon.
M. Ngombet, exclu de l'UMP en 2013, a été engagé dans un collectif "Sassoufit", slogan des opposants au "coup d'État constitutionnel" mené en 2015 selon eux par le chef de l'État congolais Denis Sassou Nguesso.
AFP/VNA/CVN