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Le chef du Hamas Khaled Mechaal (gauche), le 1er mai 2017 à Doha. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En amendant pour la première fois en près de 30 ans ses textes fondateurs, dénoncés par beaucoup -Israël en tête- comme "antisémites", il tente de revenir dans le jeu des négociations internationales, estiment les experts.
Cette annonce intervient à 48 heures de la première rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue palestinien Mahmoud Abbas, à couteaux tirés avec le Hamas. À ce sujet, M. Mechaal a dit espérer que la nouvelle administration américaine "agisse plus sérieusement pour la cause palestinienne et change les conceptions erronnées au sujet du peuple palestinien".
"Le Hamas est un mouvement vivant qui se renouvelle", a plaidé son chef Khaled Mechaal lors d'une conférence de presse à Doha. Mais, a indiqué l'ancien Premier ministre Ismaïl Haniyeh, le Hamas "reste attaché à ses principes traditionnels, ses stratégies et ses constantes".
Le Hamas insiste sur le fait qu'il ne reconnaît pas l'État hébreu et un document rendu public évoque "la Palestine, du fleuve Jourdain à la mer Méditerranée".
Mais dans le document, le Hamas estime qu'"un État palestinien entièrement souverain et indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem pour capitale, (...) est une formule de consensus national".