 |
| Une vue du parc Madurodam aux Pays-Bas. |
"Avant, on visitait le parc de manière passive alors que maintenant, Madurodam est très interactif, on y vit véritablement les Pays-Bas", a déclaré Sjim Jansen, un responsable commercial du parc, créé en 1952 à La Haye.
"Il y a dix ans, nous avions plus d'un million de visiteurs par an, dont la moitié de touristes, mais ce chiffre a été divisé par deux depuis, il fallait donc faire quelque chose", a ajouté M. Jansen, selon lequel Madurodam vise environ 700.000 visiteurs par an à partir de 2015.
Les canaux d'Amsterdam et la maison Anne Frank, le pont Erasme et le port de Rotterdam, l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol, le marché aux fromages d'Alkmaar, les champs de tulipes, le palais de la reine, la brasserie Heineken, parmi de nombreux autres, sont rassemblés dans ce parc de deux kilomètres carrés.
Moulins hauts d'environ trente centimètres, églises dont les clochers atteignent plus de deux mètres mais aussi des figurines d'hommes et femmes de quelques centimètres de haut, tout a été reproduit à l'échelle 1/25e, soit à une taille vingt-cinq fois plus petite que l'original.
"Au-delà de ces lieux, nous voulions que les visiteurs comprennent ce que sont les Pays-Bas, expérimentent les Pays-Bas", a expliqué le responsable commercial, précisant que la rénovation, la plus importante depuis l'ouverture du parc, aura duré cinq mois et coûté 8 millions d'euros.
La lutte ancestrale des Néerlandais contre la montée des eaux (plus d'un quart du territoire se situe sous le niveau de la mer) est dès lors racontée via un module interactif : grâce à des pompes, les visiteurs doivent fermer une écluse afin de sauver deux villages d'une inondation.
Ils peuvent également participer à une vente aux enchères de fleurs, pomper de l'eau pour éteindre un incendie sur un bateau et manipuler des grues à distance pour déplacer des conteneurs sur les docks du port de Rotterdam.
AFP/VNA/CVN