Les passagers cherchent leurs bagages après l’accostage du paquebot Costa Allegra, le 1er mars au port de Victoria, capitale des Seychelles |
Une corde d'amarrage a été jetée du bateau sur le quai et les passagers saluaient de la main depuis les ponts du navire. Certains ont crié "Hip, hip, hip, hourra" en anglais au moment de l'accostage.Leurs bagages, débarqués à l'avance par de petites embarcations, alors que le navire était encore en mer au large du port, attendaient leurs propriétaires sur le quai.Des hôtesses en chemisette bleue à fleurs jaunes attendent les passagers avec des pancartes sur lesquelles on peut lire "Vol pour Rome/Milan" pour les orienter vers l'un des 16 bus qui attendent d'emmener ceux qui le désirent vers l'aéroport où deux avions, affrétés par la compagnie Costa et positionnés depuis la veille, doivent décoller dans la journée vers l'Europe.Plus de la moitié des 627 passagers ont choisi de poursuivre leurs vacances aux Seychelles aux frais de Costa, selon la compagnie.Le bâtiment, privé de moteurs et d'électricité, a dérivé le 27 février en plein océan Indien, avant d'être pris en remorque le 28 février à l'aube par un thonier français.Le convoi a été escorté jusqu'à Mahé, l'île principale de l'archipel des Seychelles, par des bateaux des garde-côtes seychellois pour repousser toute éventuelle attaque de pirates somaliens.L'avarie est survenue au plus mauvais moment pour l'armateur Costa Crociere, filiale du géant américain Carnival et visée par de nombreuses plaintes après le naufrage d'un autre de ses navires, le Concordia, qui a fait 32 morts le 13 janvier près de l'île italienne du Giglio.
AFP/VNA/CVN