>>Un avion de ligne s'écrase à Karachi sur un quartier résidentiel
>>Pakistan: 17 tués dans la chute d'un avion de l'armée en zone habitée
Un Boeing 777 de la Compagnie aérienne Pakistan International Airlines quelques instants avant son atterrissage à l'aéroport Heathrow de Londres, le 8 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Un mois après le crash à Karachi d'un de ses avions qui a fait 98 morts, la compagnie nationale Pakistan international airlines (PIA), dans la tourmente, a été interdite de vol pendant six mois dans l'Union européenne puis aux États-Unis, un tiers de ses pilotes étant soupçonnés d'avoir de fausses licences.
Par la suite, des compagnies aériennes de dix pays avaient exigé la preuve de la validité de 176 licences de vol de leurs pilotes pakistanais.
Parmi elles, 166 "ont été validées comme authentiques et certifiées par la CAA (Autorité de l'aviation civile) du Pakistan comme ne présentant aucune anomalie", a affirmé la CAA dans un communiqué. Le "processus pour les 10 (licences) restantes devrait se conclure d'ici la semaine prochaine".
En juin, le ministre pakistanais de l'Aviation, Ghulam Sarwar Khan, avait dévoilé les résultats d'une enquête gouvernementale estimant qu'environ 260 des 860 pilotes actifs dans le pays possédaient une fausse licence, ou l'avaient obtenue en trichant aux examens.
Environ 150 pilotes travaillaient pour la compagnie nationale PIA, soit un tiers de ses effectifs.
Le contexte est délicat pour le transporteur pakistanais, dont un avion s'est écrasé le 22 mai sur un quartier résidentiel de Karachi. Les pilotes et les contrôleurs aériens ont été accusés de négligence.
AFP/VNA/CVN