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Le nouveau directeur-général de l'OIT, Gilbert Houngbo, pose devant le siège de l'institution à Genève, le 25 mars, juste après avoir été élu à sa tête. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"C'est pour moi une grande fierté et une leçon d'humilité que de me trouver ici et d'être le premier Africain à recevoir [les] clés" de cette agence spécialisée de l'ONU, a déclaré M. Houngbo lors d'une cérémonie de passation avec le directeur général sortant, l'ancien syndicaliste britannique Guy Ryder.
"C'est un témoignage (...) de la détermination inépuisable de toute une région à voir l'OIT continuer son combat destiné à faire que le travail décent devienne une réalité mondiale", a ajouté l'ancien Premier ministre du Togo, selon les images vidéo de la cérémonie diffusée par l'OIT.
"À un moment d'incertitude sans pareil" et alors que "la justice sociale semble être une lointaine perspective pour de nombreux hommes et femmes", a-t-il ajouté, "notre ambition doit être de reconsidérer le contrat social pour permettre aux travailleurs de profiter d'un traitement équitable et de prendre part au progrès économique."
Âgé de 61 ans et natif d'une préfecture rurale du Togo, M. Houngbo a passé la majorité de sa carrière dans des organisations internationales, où il est considéré comme un haut fonctionnaire chevronné.
Née en 1919, au lendemain de la première guerre mondiale, l'OIT a pour principaux objectifs de promouvoir les droits au travail, d'encourager la création d’emplois décents, de développer la protection sociale et de renforcer le dialogue social dans le domaine du travail. Jusque-là, l'organisation avait toujours été dirigée - à l'exception d'un Chilien - par des Européens et des Nord-Américains.
AFP/VNA/CVN