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La conseillère d'État, Aung San Suu Kyi, prend la parole à la réunion de l'UPDJC, le 28 octobre au Myanmar |
Photo : EPA/VNA/CVN |
"À l'issue de deux jours de réunion qui se sont achevés samedi soir 29 octobre, l'UPDJC a pris neuf décisions jugées nécessaires pour la tenue de ce dialogue, faisant un pas en avant dans le cadre du processus de paix", s'est félicité le vice-président de l'UPDJC, Tin Myo Win.
"Ce dialogue politique au niveau national va débuter à la mi-novembre dans les régions et États qui sont prêts à les accueillir", a-t-il ajouté.
Aung San Suu Kyi avait proposé, au premier jour de la réunion, de tenir le dialogue politique au niveau national en prenant en compte les questions nationales, régionales et ethniques. Elle a répété qu'il n'y avait qu'un seul moyen de parvenir à la paix, à savoir arrêter les conflits, appelant à faire tous les efforts pour y parvenir sans délai.
Le gouvernement du Myanmar fait tout ce qu'il peut pour amener la dizaine de groupes armés non signataires de l'Accord de cessez-le-feu national (NCA) d'octobre 2015 à le signer à leur tour, avant l'ouverture de ce dialogue politique national le mois prochain comme convenu lors de la Conférence de paix de Panglong du XXIe siècle qui s'est tenue en août et septembre derniers.
Ce dialogue politique national est censé représenter toutes les opinions et les voix des personnes, y compris les groupes ethniques, en vue d'établir une union fondée sur la démocratie dans un système fédéral.