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Nicolas Sarkozy et François Hollande lors d’une cérémonie aux Invalides le 19 septembre 2016 à Paris. |
Soulignant que "ce cas de figure est hautement improbable", l’ancien président de la République assure qu’un tel vote "ne veut pas dire qu’(il) veut le changement du ni-ni en front républicain", contre lequel il a été "toute (sa) vie".
"Je pense que l’alliance entre le parti socialiste et l’opposition crée un espace formidable pour les extrêmes, c’est pour ça que je suis pour le ni-ni aux départementales, aux régionales, et même aux législatives", réaffirme-t-il.
"Là, on me parle de l’élection présidentielle: je ne voterai pas Mme le Pen (...) Ensuite, M. Bourdin me demande si cela signifie que je voterai Hollande… Ce serait une douleur extrême !", ajoute Nicolas Sarkozy après avoir déclaré la veille sur BFMTV et RMC qu’en cas de duel entre M. Hollande et la présidente du Front national, il voterait, "pas de gaieté de coeur", pour son successeur à l’Elysée.
"Il y a plusieurs solutions : le vote pour Hollande, l’abstention", précise-t-il à Nice Matin. "Les électeurs feraient ce qu’ils voudraient mais moi, dans tous les cas, je ne voterai pas pour Mme Le Pen. Je ne veux pas de Mme Le Pen à la présidence de la République française. Cela conduirait à l’explosion de l’Europe, à un isolement de la France dont nous n’avons pas besoin", juge-t-il.