Le mouron rouge pousse en Europe et dans les régions tempérées d’Asie, d’Afrique du Nord, d’Amérique du Nord ainsi qu’en Australie.
* Parties utilisées : parties aériennes. On les récolte en été.
* Constituants connus : le mouron rouge contient des saponines (dont l’anagalline), des tanins et des cucurbitacines. Ces dernières substances sont toxiques pour les cellules.
Le mouron rouge. |
* Propriétés :
- Antalgique
- Cholagogue
- Dépuratif
- Sédatif
- Stimulant
* Effets et usages médicinaux :
Jadis en Europe, on employait cette plante pour traiter les calculs biliaires, la cirrhose du foie, les affections pulmonaires, les calculs rénaux, les infections urinaires, la goutte et les rhumatismes. Ces derniers usages témoignent d’une action dépurative.
Peu prescrit aujourd’hui, le mouron rouge possède pourtant des propriétés diurétiques. Il stimule la transpiration, favorise l’évacuation des mucosités bronchiques et guérit rhumes et grippes. Usage interne contre les troubles nerveux, la jaunisse, les désordres hépatiques et les calculs urinaires. Usage externe sur les plaies guérissant mal, les ulcères et les escarres. Le mouron rouge a servi à soigner l’épilepsie pendant très longtemps mais son efficacité n’a pas été prouvée.
* Préparations et usages :
- Infusion : 1 cuillerée à soupe par demi litre d’eau (usage interne et externe)
- Teinture : 10 gouttes ; 3 fois par jour
Attention : n’utiliser le mouron rouge que sous contrôle médical pendant plus de 2 à 3 semaines.
Dr Doàn Van Tân/CVN