>>Seize morts dans une attaque au cocktail molotov contre une discothèque
Des policiers égyptiens sur le lieu de l'attaque contre un hôtel, 9 janvier à Hourghada. |
Le ministère de l'Intérieur affirmé depuis vendredi 8 janvier que les assaillants étaient armés de couteaux et d'une "arme sonore", assurant qu'ils ne portaient pas de ceinture explosive comme cela avait été auparavant indiqué.
Après l'attaque ayant blessé deux Autrichiens et un Suédois, l'un des assaillants a été abattu sur place et un autre grièvement blessé, a indiqué la police.
Sur une vidéo publiée sur internet on peut voir l'assaillant blessé recevant une réanimation cardiorespiratoire et étant interrogé sur son identité. Il semble avoir été blessé par balles aux deux jambes.
Le ministre du Tourisme, Hicham Zazou, se rend samedi matin à Hourghada "au chevet des touristes blessés", a indiqué le ministère.
Cette attaque pourrait porter un nouveau coup dur au tourisme, frappé de plein fouet après le crash fin octobre dans le Sinaï d'un avion de touristes russes parti de Charm el-Cheikh, revendiqué par le groupe jihadiste État islamique (EI) et qui avait fait 224 morts.
Vendredi 8 janvier, l'EI a revendiqué une attaque au Caire contre un bus de touristes israéliens disant avoir pris pour cible des "juifs" mais selon la police il s'agissait de touristes arabes israéliens. Le ministère de l'Intérieur et un employé de l'hôtel ont expliqué que des "inconnus" s'étaient "rassemblés près de l'hôtel des Trois pyramides" et avaient lancé des pétards et tiré à la chevrotine contre un bus qui attendait de transporter des touristes israéliens.
Depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, l'Égypte est en proie à de nombreuses attaques jihadistes, qui visent principalement les forces de sécurité.
Les stations balnéaires de la mer Rouge avaient été relativement épargnées par les violences qui minent le pays depuis la révolte de 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir.