Le trèfle. |
Le makila fait partie intégrante de la culture du pays basque.
Fabriqué à la main par de rares artisans travaillant encore selon les traditions séculaires, et taillé dans du bois de néflier sauvage, réputé pour son exceptionnelle solidité, ils en font de véritables œuvres d’art.
Le pommeau. |
Les branches sont travaillées sur pied, coupées quelques mois plus tard et séchées ensuite durant de nombreuses années (15).
Depuis le Moyen-Âge, le makila est habillé de métal ciselé (argent, laiton, or). |
Elles sont placées dans un four afin de faire sortir l’écorce, puis teintées à la chaux vive. Vient ensuite la mise en place du pommeau et de la pointe en acier dissimulée à l’intérieur. Le makila sert, encore aujourd’hui, à la fois de bâton de marche et d’arme de défense.
Le makila est à la fois une canne de marche, de défense et un objet d’art. |
Depuis le Moyen-Âge, le makila est habillé de métal ciselé (argent, laiton, or) sur lequel l’artisan exprime son talent avec des images et les caractères des mots qu’il y grave.
Tressage de la dragonne. |
Au pays basque français, ils ne sont plus que deux à travailler ainsi. La famille Ainciart Bergara, de Larressare, et Gérard Leoncini, à Bayonne. Ce dernier a bien voulu m’ouvrir la porte de son atelier.
Texte et photos : Daniel AMBROGI/CVN