Artisan travaillant sur une sculpture à partir d’un seul morceau de liège. |
Avec 50% des surfaces mondiales, le Portugal en est le premier pays producteur. Le chêne-liège, un arbre généreux qui peut vivre jusqu’a 300 ans, est une matière première 100% naturelle.
Il faut attendre que l’arbre ait plus de 40 ans pour produire des bouchons de qualité. La première levée du liège est réalisée lorsque l’arbre a environ 25 ans. La récolte se fera ensuite tous les neuf ans et pour les cent années à venir.
Les cinq étapes de l’écorçage (ou démasclage): ouvrir (fendre l’écorce avec une hache), séparer (la planche entre le tronc et le liège), découper (la planche de liège qui va être décollée), et extraire.
Le liège récolté est acheminé en usine pour y être traité, transformé et conditionné. J’ai rendu visite à la toute première d’entre elles - datant de 1935 - Novacortica dans la petite ville de Sao Bràs de Alportel dans le Sud du Portugal.
Les produits dérivés du liège: des bouchons certes, mais pas seulement, l’isolation, la musique (becs de clarinette, hautbois, saxophone, etc.), la décoration de l’habitat, isolant thermique, etc. Seulement 7% de la production est utilisée pour l’artisanat.
C’est Sandra Correia, fille de César Correia, fondateur de l’entreprise Novacortica, qui est la première à avoir eu l’idée d’utiliser cette matière pour la réalisation d’objets usuels (sacs, ceintures, chaussures, chapeaux, parapluies, robes, etc.). Ayant revendu son brevet, de nombreux artisans en ont profité pour exploiter ce qui est devenu aujourd’hui un art reconnu et incontestable.
Chaussures et sac en liège. |
Détection visuelle de bactéries sur les capsules de bouchons. |
Sacs en liège. |
Découpage du liège en lamelles pour la création de capsules. |
Mannequin avec des accessoires en liège. |