>>Les technologies spatiales et leurs enjeux
>>Le satellite vietnamien NanoDragon sera mis en orbite le 1er octobre
Des satellites à bord de la fusée Epsilon N°5. |
Selon l’Agence aérospatiale du Japon (JAXA), un problème s'est produit au niveau de l'équipement radar au sol qui surveille la position et la vitesse de l'Epsilon-5, situé près de la rampe de lancement de la fusée. Cela pourrait causer un problème de suivi de l'Epsilon-5, a déclaré l'agence.
La JAXA a annulé en urgence le lancement depuis son centre spatial d'Uchinoura dans la ville de Kimotsuki, dans la préfecture de Kagoshima, dans le sud-ouest du Japon, après avoir commencé à compter jusqu'à 09h51 le 1er octobre (heure locale).
La JAXA a déclaré qu'il n'y avait aucun problème avec l'Epsilon-5 lui-même ou les neuf petits satellites d'universités et d'entreprises privées que la fusée transporte.
Une nouvelle date de lancement n'a pas encore été décidée.
NanoDragon, résultat d’un projet de recherche, conception, fabrication, lancement et exploitation à titre expérimental de nano-satellites, s’inscrit dans le cadre du Programme national des sciences et technologies sur la technologie spatiale pour la période 2016-2020. NanoDragon devrait opérer sur une orbite héliosynchrone à une altitude d’environ 560 km. Ce satellite est conçu pour intégrer un système d’identification automatique (AIS) utilisé pour le suivi et la surveillance des navires en mer.
Il utilise également un dispositif d’imagerie optique afin de vérifier la qualité du contrôleur de positionnement du satellite pendant son fonctionnement en orbite.
En mars 2021, NanoDragon a été envoyé au Center for Nanosatellite Testing de l’Institut de technologie de Kyushu (KIT) pour des tests. Les résultats ont montré qu'il satisfaisait à tous les critères de lancement.
Auparavant, le VNSC avait construit PicoDragon pesant 1 kg qui avait été lancé en orbite et renvoyé des signaux en 2013. De plus, MicroDragon, pesant 50 kg, a également été construit par un groupe d'ingénieurs VNSC sous la direction d'experts japonais. Le satellite a été mis en orbite avec succès en janvier 2019 et il a également renvoyé des images.
Par ailleurs, le satellite LOTUSat-1, construit par le Japon dans le cadre du projet VNSC, qui devrait être mis en orbite d'ici fin 2023, deviendra le premier satellite d'observation de la Terre du Vietnam utilisant la technologie radar.
VNA/CVN