>>Nucléaire : le Japon se lance dans une série de démantèlements précipités par Fukushima
"Le réacteur numéro 1 de la centrale de Sendai (1.000 km au sud-ouest de Tokyo, dans la préfecture de Kagoshima) a redémarré à 10h30 (01h30 GMT)", a annoncé un porte-parole de la compagnie Kyushu Electric Power.
Le cœur devrait entrer en réaction en chaîne auto-entretenue à compter de 23h00 (14h00 GMT). Il commencera à générer le 14 août de l’électricité qui sera exploitée commercialement à partir de début septembre, selon la compagnie. "Je souhaite que le redémarrage soit effectué en garantissant toute la sécurité qui doit être la première priorité", avait déclaré le soir du 10 août le Premier ministre pro-nucléaire Shinzo Abe.
Voulue par le gouvernement conservateur, cette reprise du nucléaire est d’abord motivée par des raisons économiques (coût de l’énergie importée).
Face au gouvernement, une majorité de la population s’interroge sur la pertinence d’un redémarrage qualifié "d’erreur" par Naoto Kan, Premier ministre au moment de l’accident de Fukushima et devenu depuis un des plus virulents militants antinucléaires, à l’instar de plusieurs autres de ses prédécesseurs, dont Junichiro Koizumi (2001-2006).
Le réacteur en question, initialement entré en service en juillet 1984, avait été éteint le 10 mai 2011 pour son 21e cycle de maintenance régulière, respectant alors le calendrier habituel qui prévoit 3 à 4 mois d’arrêt de routine après 12 à 13 mois de fonctionnement.
Toutefois, il n’a pas pu être réactivé depuis en raison de la décision des autorités d’instaurer des normes de sûreté plus sévères à l’aune du désastre de Fukushima dont l’ampleur a dépassé toutes les dispositions techniques de sûreté.
Il s’agit du premier réacteur remis en service en conformité avec la nouvelle réglementation entrée en vigueur en juillet 2013 afin de rendre les centrales nucléaires plus aptes à faire face à une catastrophe naturelle, un attentat terroriste ou un crash d’avion.
"Le réacteur numéro 1 de la centrale de Sendai (1.000 km au sud-ouest de Tokyo, dans la préfecture de Kagoshima) a redémarré à 10h30 (01h30 GMT)", a annoncé un porte-parole de la compagnie Kyushu Electric Power.
Des policiers et des gardes protègent la centrale nucléaire Sendai de Kyushu, au Japon. Photo : Reuters/VNA/CVN |
Le cœur devrait entrer en réaction en chaîne auto-entretenue à compter de 23h00 (14h00 GMT). Il commencera à générer le 14 août de l’électricité qui sera exploitée commercialement à partir de début septembre, selon la compagnie. "Je souhaite que le redémarrage soit effectué en garantissant toute la sécurité qui doit être la première priorité", avait déclaré le soir du 10 août le Premier ministre pro-nucléaire Shinzo Abe.
Voulue par le gouvernement conservateur, cette reprise du nucléaire est d’abord motivée par des raisons économiques (coût de l’énergie importée).
Face au gouvernement, une majorité de la population s’interroge sur la pertinence d’un redémarrage qualifié "d’erreur" par Naoto Kan, Premier ministre au moment de l’accident de Fukushima et devenu depuis un des plus virulents militants antinucléaires, à l’instar de plusieurs autres de ses prédécesseurs, dont Junichiro Koizumi (2001-2006).
Le réacteur en question, initialement entré en service en juillet 1984, avait été éteint le 10 mai 2011 pour son 21e cycle de maintenance régulière, respectant alors le calendrier habituel qui prévoit 3 à 4 mois d’arrêt de routine après 12 à 13 mois de fonctionnement.
Toutefois, il n’a pas pu être réactivé depuis en raison de la décision des autorités d’instaurer des normes de sûreté plus sévères à l’aune du désastre de Fukushima dont l’ampleur a dépassé toutes les dispositions techniques de sûreté.
Il s’agit du premier réacteur remis en service en conformité avec la nouvelle réglementation entrée en vigueur en juillet 2013 afin de rendre les centrales nucléaires plus aptes à faire face à une catastrophe naturelle, un attentat terroriste ou un crash d’avion.
AFP/VNA/CVN