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Le nombre des cas a augmenté depuis deux semaines, notamment à Tokyo où 148 nouvelles infections ont été recensées le 5 avril. |
Le Premier ministre, Shinzo Abe, devait consulter lundi 6 avril un Comité d'experts conseillant son gouvernement pour gérer la crise sanitaire et des médias locaux spéculaient sur une déclaration de l'état d'urgence dès mardi 7 avril. Bien que voisin de la Chine, foyer d'origine du COVID-19, le Japon est jusqu'à présent nettement moins touché par la pandémie que l'Europe ou les États-Unis. L'archipel totalisait dimanche quelque 3.650 cas pour 73 décès, selon un dernier bilan officiel.
Le nombre des cas a cependant sensiblement augmenté depuis deux semaines, notamment à Tokyo où 148 nouvelles infections ont été recensées dimanche 5 avril, un nouveau record local. Ces chiffres ont progressivement accru la pression sur le gouvernement pour intensifier son action face à la pandémie. D'autant que la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, a déjà appelé ses administrés à télé-travailler autant que possible et à éviter les sorties non indispensables le week-end.
"Nous n'avons rien reçu d'officiel pour l'heure, mais nous nous préparons en partant du principe que Tokyo sera désigné" parmi les régions concernées par l'état d'urgence, a déclaré lundi 6 avril Mme Koike à la presse. L'état d'urgence devrait seulement viser certaines régions et ne devrait pas entraîner des mesures de confinement aussi drastiques que celles actuellement en vigueur dans de nombreux autres pays, notamment en Europe.
Concrètement, les gouverneurs des régions concernées pourront "demander" aux habitants de rester chez eux et appeler les commerces non essentiels à suspendre leurs activités. Les autorités pourront aussi réquisitionner des terrains ou des bâtiments existants à des fins médicales.
APS/VNA/CVN