L'Éthiopie annonce deux premiers décès dûs au coronavirus

Les deux premiers décès en Éthiopie dûs à la maladie causée par le nouveau coronavirus, ont été annoncé dimanche 5 avril par la ministre de la Santé, Lia Tadesse.

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Les chrétiens orthodoxes prient à l'extérieur de la cathédrale Medhane Alem, fermée pour cause de coronavirus, Addis Abeba, 5 avril.
Photo : AFP/VNA/CVN

"C'est mon plus profond regret d'annoncer le premier décès d'un patient atteint de COVID19 en Éthiopie", a d'abord déclaré la ministre de la Santé, Lia Tadesse sur Twitter. La victime était une Éthiopienne de 60 ans qui avait passé six jours en soins intensifs. Le Premier ministre Abiy Ahmed a également présenté dimanche 5 avril ses condoléances dans un tweet.

Plus tard dans la journée, la ministre de la Santé a annoncé avec "une grande tristesse" un deuxième décès, celui d'un Éthiopien de 56 ans, diagnostiqué positif le 2 avril. L'Éthiopie, pays de la Corne de l'Afrique de plus de 100 millions d'habitants, a confirmé son premier cas de COVID-19 le 13 mars et n'a enregistré officiellement depuis que 43 cas, pour la plupart des personnes ayant récemment voyagé à l'étranger.

Mais le nombre de tests effectués est resté extrêmement limité. À la date de vendredi 3 avril, le pays n'avait réalisé que 1.222 tests, selon l'Institut éthiopien de Santé publique. Samedi, les responsables de la Santé ont annoncé qu'ils étaient en train de réaliser 647 tests de plus, principalement parmi le personnel de santé et le secteur des transports, portant leur attention sur les éventuelles transmissions communautaires dans la capitale Addis Ababa et dans la ville d'Adama, dans la région Oromia.

Le pays dispose d'environ 23.000 équipements de tests, en grande partie offert en mars par le milliardaire chinois Jack Ma. L'Éthiopie a fermé ses frontières et ses écoles, libéré des milliers de prisonniers et a interdit les grands rassemblements dans les lieux publics, comme notamment ce dimanche dans les églises orthodoxes.

Mais le Premier ministre n'a pas annoncé de confinement généralisé, à l'instar de certains pays de la région tels l'Ouganda et le Rwanda. "Nous ne pouvons pas imposer de confinement comme dans des pays plus développés que le notre, beaucoup de citoyens n'ont pas de domicile", a-t-il expliqué samedi dans un communiqué. "Et même ceux qui ont une maison, doivent gagner quotidiennement de quoi vivre".


AFP/VNA/CVN

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