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Des migrants sont secourus au large de la Crète, en Grèce, le 22 novembre 2022. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'UE, ses États membres et tous les pays du bassin méditerranéen doivent faire de la sécurité et de la solidarité les moteurs de leurs actions dans la région", a déclaré Philippe Leclerc, représentant du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Turquie.
"Face à l'augmentation des flux de réfugiés et de migrants en Méditerranée, des efforts collectifs, y compris une plus grande coordination entre tous les États méditerranéens, la solidarité et le partage des responsabilités, tels que prévus dans le pacte de l'UE sur les migrations et l'asile, sont essentiels pour sauver des vies", a poursuivi Leclerc. "Cela inclut la mise en place d'un mécanisme régional de débarquement et de répartition des personnes arrivant par la mer, pour lequel nous continuons à plaider", a-t-il ajouté.
Notant qu'à la fin de 2022, le nombre de personnes déplacées par la guerre, la persécution, la violence et les violations des droits de l'homme s'élevait au chiffre record de 108,4 millions, soit 19,1 millions de plus que l'année précédente, Leclerc a déclaré qu'il s'agissait de "la plus forte augmentation jamais enregistrée". "Ce chiffre comprend 35,3 millions de réfugiés, 62,5 millions de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays, 5,4 millions de demandeurs d'asile et 5,2 millions d'autres personnes nécessitant une protection internationale", a-t-il ajouté.
APS/VNA/CVN