Le groupe américain GE Energy s'intéresse beaucoup aux projets d'énergie éolienne

Si le Vietnam a de grands potentiels de développement des énergies renouvelables, et plus particulièrement l'énergie éolienne, il faut établir un mécanisme préférentiel en faveur des investisseurs pour mettre en oeuvre des projets en ce domaine, remarque Nguyên Xuân Thang, directeur de GE Energy Vietnam.

Le groupe américain GE Energy a mis en chantier le premier champ d'éoliennes du Vietnam, dans la zone industrielle de Nomura, ville portuaire de Hai Phong (Nord). Les travaux de construction seront achevés en 2010.

À ce jour, GE Energy, qui a installé environ 12.000 turbines éoliennes dans le pays, s'apprête à partager son expérience et à coopérer avec des entreprises pour réaliser des projets de production d'électricité.

À côté de cela, le Vietnam possède d'abondantes ressources en énergies fossiles telles que charbon, pétrole... qui ont un rôle important dans la stratégie nationale de sécurité énergétique. Mais comment faire pour diversifier les ressources disponibles car les ressources en énergies renouvelables ne peuvent pas encore remplacer complètement ces dernières ? Les projets d'énergies renouvelables devront être menés plus rapidement. Il faut seulement 2 années pour réaliser des projets de champ d'éoliennes, alors que pour les énergies fossiles, les délais sont plus importants. En outre, les institutions bancaires internationales telles que la Banque mondiale, la Banque d'Asie pour le développement.... s'intéressent particulièrement aux projets d'énergies renouvelables et sont prêtes à octroyer des prêts à taux préférentiels pour leur réalisation.

Pour sa part, le gouvernement vietnamien élabore des politiques préférentielles pour attirer les investissements dans ce secteur. Ces politiques créeront un couloir juridique stable pour inciter les investisseurs à réaliser des projets d'énergies renouvelables. Au dire d'experts, il faut fixer les objectifs de développement des ressources d'énergies renouvelables. Par exemple, ces ressources repré- senteraient 5% des ressources d'énergies nationales en 2030. Les politiques devront être élaborées pour le long terme, soulignent des économistes. À leur avis, d'autres politiques préférentielles sont également nécessaires, notamment en matière fiscale, foncière...

Thuy Hà/CVN

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