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Des secouristes retirent des corps des décombres d'un hangar visé par un raid aérien dans un centre de détention de migrants à Tajoura près de la capitale libyenne Tripoli, le 3 juillet. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Fathi Bashagha a tenu ces propos lors d'une rencontre avec Maria do Valle Ribeiro, représentante spéciale adjointe du sécrétaire général des Nations unies en Libye.
"Le gouvernement envisage de fermer les centres d'accueil et libérer les migrants clandestins afin de sauver leurs vies", a indiqué M. Bashagha.
Des dizaines de personnes ont été tuées dans la soirée du mardi 2 juillet à Tadjourah, banlieue située à l'est de Tripoli, lors d'un raid aérien lancé contre un centre d'accueil de migrants.
Le gouvernement a imputé cette attaque à l'Armée nationale libyenne (ANL), la puissante milice de Khalifa Haftar et basée dans l'Est du pays. Celle-ci a énergiquement démenti tout rôle dans ce raid et accusé à son tour le gouvernement d'en être responsable.
La Libye est un point de départ principal pour les migrants sans papiers en provenance de pays africains et arabes qui tentent d'atteindre l'Europe par voie maritime, mais nombre d'entre eux ont été arrêtés par les garde-côtes libyens avec le soutien financier de l'Union européenne et sont détenus dans des centres d'accueil en Libye.
La Libye est en proie à des violences et une instabilité politique croissantes depuis la chute du gouvernement de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011.
AFP/VNA/CVN