>> Le dollar flambe, soutenu par l'inflation américaine et l'aversion pour le risque
>> Le dollar américain, valeur refuge, au plus haut en six semaines face à l'euro
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| Le dollar américain. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 18h30 GMT, le dollar gagnait 0,31% à 1,0780 euro, revenant à son pic de deux mois datant du 18 mai. Le Dollar Index avançait de 0,28% à 103,48 points. La livre quant à elle se stabilisait ne cédant plus que 0,14% face au dollar à 1,2420 USD après s'être repliée à 1,2385 USD, un niveau plus vu depuis le 21 avril.
Évoquant la montée du dollar, Shaun Osborne, stratège en chef pour le Forex chez Scotiabank, soulignait "le changement de direction des rendements américains intervenu ces dernières semaines du fait de commentaires plus agressifs de la part de membres de la Fed mais surtout à cause des inquiétudes à propos du plafond de la dette". "Ce différentiel dans les rendements joue en faveur du dollar", a ajouté l'expert.
"Le marché veut juste acheter du dollar et cela va continuer à être un peu chaotique à court terme car je crois qu'on n'aura une résolution sur la dette qu'à la dernière minute", a encore estimé M. Osborne.
Pour Christopher Vecchio aussi, "un défaut de paiement est peu probable". "Mais le marché anticipe que le Trésor américain devra vendre des bons et émettre de la dette pour renflouer ses caisses", une fois un accord trouvé sur le plafond de la dette, ce qui fera encore grimper les rendements obligataires, a expliqué le directeur Forex pour Tastylive.
Du côté de la livre sterling, la devise britannique a été plombée en matinée, face au dollar et à l'euro, par le ralentissement de la croissance de la production du secteur des services, selon l'indice PMI publié par S&P Global.
À 55,1 points en mai, il reste cependant en croissance, même avec un léger ralentissement par rapport aux 55,9 points d'avril. "Nous estimons que le comité de politique monétaire (de la BoE) va garder ses taux inchangés lors de sa prochaine réunion", a jugé Gabriella Dickens, analyste chez Pantheon Macroeconomics, qui note un affaiblissement du marché du travail et des hausses de coût dans les données de S&P.
APS/VNA/CVN
