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Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt à l'Assemblée nationale, le 9 février. |
Cette aggravation de près de 47 milliards du déficit budgétaire est "la conséquence des mesures de soutien que nous continuons à prendre pour accompagner au mieux la reprise", selon le ministre.
Le gouvernement doit présenter le 2 juin un projet de loi finances rectificative (PLFR) comprenant 15 milliards d'euros de mesures d'urgence supplémentaires, qui serviront notamment au financement de l'activité partielle et à des aides ciblées pour les entreprises en difficulté, avaient détaillé Olivier Dussopt et le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans un entretien aux Echos jeudi 27 mai.
La croissance n'a finalement pas été au rendez-vous au premier trimestre en France, selon les chiffres publiés par l'Insee vendredi 28 mai, avec un recul du produit intérieur brut (PIB) de 0,1%, alors qu'une première évaluation avait fait état d'une croissance de 0,4%. Olivier Dussopt n'a pas encore donné de nouvelle estimation pour le déficit public, qui comprend également les déficits de la Sécurité sociale et des collectivités.
Le déficit public prévu jusqu'ici était de 9%, ce qui devait faire progresser l'endettement public de la France à 118% de son produit intérieur brut, un niveau inédit en raison du "quoi qu'il en coûte" mis en œuvre depuis le début de l'épidémie de COVID-19 pour soutenir l'activité économique et l'emploi.
AFP/VNA/CVN