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Vaccination contre le COVID-19 dans un état américain. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une reprise de l'épidémie est aussi rapportée aux États-Unis, au Royaume-Uni, mais aussi en Inde ou au Japon.
Sorti de la majorité des esprits après plus de trois ans de pandémie et plusieurs vagues, le virus du SARS-CoV-2 s'est récemment rappelé au souvenir de certains Français. Quelques indicateurs encore en place confirment une telle reprise.
Aux urgences, les passages pour suspicion de COVID ont grimpé de 31% la semaine du 31 juillet au 6 août comparé à la précédente, concernant 920 malades, selon des données de Santé publique France.
"Des effectifs qui restent modérés", a noté l'agence sanitaire publique. Les vagues de l'été ou de l'hiver 2022 s'étaient accompagnées de plus de 4.000 passages hebdomadaires.
Et dans le réseau SOS Médecins, "les actes médicaux pour suspicion de COVID-19 sont en hausse dans toutes les classes d'âges", à plus de 1.500 actes début août, soit un bond de 84% en une semaine, selon SpF.
Si, depuis début mai, l'OMS ne considère plus la pandémie comme une urgence sanitaire mondiale, "le virus continue de circuler dans tous les pays, continue de tuer et de changer", a souligné mercredi son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d'une conférence de presse.
Sa version EG.5, surnommée Eris par certains scientifiques, est actuellement la plus scrutée car elle pourrait être porteuse du rebond. Les rassemblements estivaux et la baisse d'immunité peuvent aussi jouer, selon certains experts.
Le vaccin est la solution efficace pour prévenir et lutter contre le COVID-19. |
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Ce sous-variant de la famille Omicron, membre du lignage XBB, semble plus transmissible que d'autres en circulation -probablement sous l'effet de nouvelles mutations génétiques-, et peut-être plus capable d'échapper aux défenses immunitaires.
"On l'a identifié en Inde, mais aussi dans d'autres pays d'Asie, en Amérique du Nord, en Europe, où il tend à supplanter les précédentes souches dominantes", a exposé Antoine Flahault, directeur de l'Institut de santé globale de l'Université de Genève.
À ce stade, "les preuves disponibles ne suggèrent pas que l'EG.5 présente des risques supplémentaires pour la santé publique par rapport aux autres lignées descendantes d'Omicron en circulation", selon l'OMS.
Mais "le risque demeure qu'un variant plus dangereux émerge et provoque une hausse soudaine des cas et des décès", a rappelé le Dr. Tedros.
AFP/VNA/CVN