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Deux touristes visitent la prison désaffectée de l'île de San Lucas, au Costa Rica, le 26 septembre. |
À quelques encablures de la côte du Golfe de Nicoya, sur la côte pacifique, l'île de San Lucas était jusqu'ici tristement célèbre pour sa prison où les détenus étaient soumis à des conditions inhumaines de détention, voire à des tortures, de 1873 jusqu'à sa fermeture en 1991.
Laissée à l'abandon, la prison a été classée au patrimoine national en 1995, et l'île déclarée réserve naturelle en 2001. Cette année, en août, San Lucas s'est définitivement trouvé un nouveau destin, plus riant, avec son ouverture aux touristes, malgré les restrictions imposées par la crise sanitaire du nouveau coronavirus.
Depuis l'année dernière, plusieurs organismes publics s'activaient à réhabiliter l'ancienne île-prison en traçant des sentiers de découverte de ses beautés naturelles et de sa faune, tandis que l'ancien pénitencier était aménagé pour l'ouvrir à la visite.
L'île de San Lucas, dans le Golfe de Nicoya, le 26 septembre au Costa Rica. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Claudia Dobles, l'épouse du président Carlos Alvarado, qui a le titre officiel au Costa Rica de Première Dame, a été en première ligne pour l'aboutissement du projet de réhabilitation, doté d'un budget total de 2,4 millions d'USD.
"San Lucas est un lieu spectaculaire, culturel, historique, architectural (avec) des plages, de la biodiversité... C'est le trésor le mieux gardé du Pacifique" costaricien, vante la Première Dame.
Au début de ses 117 années de centre carcéral, San Lucas a été utilisé pour emprisonner les hommes politiques jugés "indésirables" par le gouvernement militaire de l'époque, du président Tomas Guardia (1870-1876 et 1877-1882).
L'établissement est ensuite devenu une prison de haute sécurité où étaient notamment détenus les criminels les plus violents du pays.
AFP/VNA/CVN