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Assemblage de photos créé le 6 octobre montrant le chef d'état-major américain, le général Mark Milley ; le numéro deux de l'État-major, le général John Hyten ; le plus haut gradé de l'armée de Terre, le général James McConville ; et le chef de l'US Navy, l'amiral Michael Gilday. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au lendemain du retour théâtral de Donald Trump à la Maison Blanche, après trois jours d'hospitalisation, l'ensemble de l'état-major américain s'est mis en quarantaine mardi 6 octobre après des réunions avec le numéro deux des Garde-Côtes, qui a été testé positif au nouveau coronavirus.
L'amiral Charles Ray avait participé le 27 septembre à une réunion à la Maison Blanche en l'honneur des familles de médaillés américains.
Outre le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, tous les plus hauts gradés américains sont à l'isolement : le numéro deux de l'État-major, les chefs de l'US Navy, l'armée de Terre, l'US Air Force, la Space Force, la Garde nationale, l'Agence de renseignement militaire NSA et celui des Forces spéciales, selon un responsable du Pentagone ayant requis l'anonymat.
Le ministre de la Défense, Mark Esper, qui effectuait la semaine dernière une tournée au Maghreb, ne s'est pas mis en quarantaine. Il participé mardi 6 octobre à une conférence sur l'avenir de l'US Navy organisée par un centre de réflexion spécialisé, le Center for Strategic and Budgetary Assessments (CSBA).
La conférence était retransmise sur Zoom mais M. Esper s'était déplacé dans les locaux du CSBA. Il n'a fait aucun commentaire sur la quarantaine qui affecte son État-major.
Le Pentagone a assuré dans un communiqué que le fait que les plus hauts gradés américains travaillent depuis leur résidence n'avait "pas d'impact sur le niveau de préparation ou les capacités opérationnelles de l'armée américaine".
De hauts responsables militaires soulignent en privé que le niveau d'alerte n'a pas été relevé après l'annonce de la maladie de Donald Trump la semaine dernière.
Ils affirment qu'aucune menace nouvelle n'a été décelée, y compris de la part de l'Iran, depuis vendredi 2 octobre, lorsque le président américain a été testé positif au COVID-19. Il a ensuite passé trois nuits dans un hôpital militaire.