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Nettoyage d'un métro parisien pour prévenir les risques de transmission du COVID-19, le 2 septembre. |
Un "protocole sanitaire extrêmement strict" a été mis en place dans les transports publics depuis le début du déconfinement le 11 mai, et "il est solide", a expliqué M. Djebbari sur RMC. Les véhicules sont notamment nettoyés plusieurs fois par jour avec des produits virucides et le port du masque est obligatoire, a-t-il souligné. "Les transports en commun ne sont pas un lieu de contamination particulier", a martelé le ministre. "Les lieux de contamination les plus importants sont les lieux clos où les gens ne portent pas le masque", a-t-il ajouté.
Si le masque est "très bien porté" dans les transports en commun selon lui, plus de 15.000 procès-verbaux pour non-port du masque ont été dressés à la RATP, 8.000 à la SNCF depuis le déconfinement. Quant aux images de foule sur les quais régulièrement diffusées dans les médias, elles concernent des dysfonctionnements, a-t-il estimé, rappelant que la fréquentation ne dépasse pas actuellement 60 à 65% de la normale alors que 100% du service habituel est assuré.
M. Djebbari va tout de même réunir mardi matin les dirigeants des principaux opérateurs - RATP et SNCF, notamment - pour refaire "un point très précis sur les mesures qui sont prises", et notamment le positionnement des contrôles. "Je vais leur demander de mettre des personnels supplémentaires sur les points dont on sait qu'ils peuvent être des zones d'engorgement particulières" pour mieux canaliser les flux de voyageurs, a-t-il ajouté.
M. Djebbari a estimé que les mesures prises dans la région parisienne, comme la fermeture des bars et des salles de sport, faisaient partie d'"un effort collectif que nous devons faire quand il y a des moments de circulation particulièrement active du virus (...) pour qu'on puisse retrouver le plus rapidement possible une vie normale".
AFP/VNA/CVN