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Un homme brandit un drapeau syrien lors du Congrès du dialogue national syrien le 30 janvier, à Sotchi. |
Le Congrès de Sotchi qui a regroupé 1.511 délégués dont 107 représentent l’opposition basée en dehors de la Syrie, a également décidé la mise sur pied d'une commission "chargée de la Constitution syrienne" en conformité avec la résolution 2254 du conseil de sécurité des l'ONU.
Cette commission sera composée à la fois de représentants de l'opposition et du gouvernement. Selon l'envoyé du président russe pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev, une liste de 150 candidats a déjà été établie pour composer la "commission de la Constitution syrienne" qui sera chargée de "la réforme constitutionnelle", selon les termes utilisés par l'envoyé spécial de l'ONU, Staffan De Mistura.
Les participants au Congrès de Sotchi ont aussi lancé un appel aux amis de la Syrie pour aider ce pays à retrouver sa qualité de "membre respecté au sein de la communauté internationale". Un autre appel a été lancé en direction de l'ONU et des organisations internationales humanitaires pour une contribution dans la reconstruction de la Syrie.
Pour le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, le Congrès de Sotchi représente "un pas important vers la réconciliation entre Syriens et a été globalement une réussite".
"L'important est de s'en tenir scrupuleusement aux principes contenus dans la résolution 2254 du conseil de sécurité de l'ONU. Seuls les Syriens devront décider de l'avenir de leur pays. Notre but était de réunir les conditions nécessaires à la tenue de ce congrès. C'est un premier pas, très important, et a été couronné de succès", a indiqué Serguei Lavrov à la presse, ajoutant que le Congrès de Sotchi a donné "une nouvelle impulsion au processus de Genève" sur le règlement syrien.