>>Afghanistan : attaquée dans l'Est, l'ONG Save The Children suspend ses opérations
Des membres des forces de sécurité près de l'Académie militaire de Kaboul où s'est déroulée une attaque meurtrière, le 29 janvier. |
Selon un nouveau bilan du ministère de la Défense, l'attaque qui a commencé à l'aube après la première explosion d'un kamikaze a fait "cinq morts et dix blessés parmi les soldats", a indiqué le porte-parole du ministère, le général Dawlat Waziri.
Selon lui, "l'attaque est terminée", mais aucune confirmation indépendante ne pouvait être immédiatement obtenue.
"Deux kamikazes se sont fait exploser, deux ont été tués par nos forces et un a été arrêté vivant", a détaillé le général. "Les forces afghanes ont saisi un lance-roquette, deux (fusils d'assaut) Kalachnikov et un gilet explosif", a-t-il ajouté.
L'EI a revendiqué "l'attaque suicide" via un message de son organe de propagande Amaq sur le réseau Telegram.
Les forces spéciales ont été dépêchées sur place et le quartier de l'Académie, une immense enceinte de plus de 40 hectares située dans l'ouest de Kaboul, a été totalement ceinturée par les forces de l'ordre qui ont déployé de nombreux véhicules militaires et de police.
Cette attaque est la troisième en dix jours à peine dans la capitale afghane après celle visant un grand hôtel le 20 janvier et l'explosion d'une ambulance piégée samedi 27 janvier, qui ont fait au total des centaines de morts et de blessés.
L'attaque a commencé autour de 05h00 locales (00h30 GMT) par des tirs de roquettes et l'explosion d'un kamikaze, suivis de tirs d'armes automatiques et de RPG (grenades) contre le bataillon installé à l'entrée de la vaste enceinte.
"Les assaillants ont voulu entrer dans le bataillon", a indiqué le général Waziri.
Il s'agit "du 2e bataillon d'infanterie de la Division 111 de Kaboul", situé en lisière de l'enceinte et chargé de sa protection.