Le chef de maintien de la paix de l'ONU à Abiyé après les violences intercommunautaires

Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies a rencontré jeudi 22 février des représentants de communautés locales et de la société civile à Abiyé, suite aux combats inter-communautaires meurtriers des dernières semaines, a annoncé l'ONU.

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Des Casques bleus en patrouille dans la zone administrative d’Abiyé. 
Photo : AFP/VNA/CVN

Le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et l'envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres dans la Corne de l'Afrique, Hanna Tetteh, ont écouté leurs préoccupations et les ont encouragés à continuer à travailler à la réconciliation, a indiqué le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric.

M. Lacroix s'est engagé à soutenir pleinement la mission de maintien de la paix des Nations unies (FISNUA) et qu'il restait déterminé à protéger les civils sur fond de tensions inter-communautaires persistantes dans cette région dont le Soudan et le Soudan du Sud se disputent la souveraineté, a ajouté le porte-parole.

La délégation conduite par M. Lacroix est retournée dans la capitale sud-soudanaise Juba pour des réunions supplémentaires sur ces affrontements inter-communautaires meurtriers, d'après M. Dujarric.

"Parallèlement, nos collègues de la FISNUA ont indiqué que près de 900 hommes, femmes et enfants déplacés à Abiyé étaient retournés volontairement dans leur lieu d'origine dans l'État d'Unité au Soudan du Sud hier (mercredi 21 février)", a indiqué le porte-parole selon qui "les autorités sud-soudanaises ont facilité ce transfert".

Ces déplacés avaient quitté le Soudan du Sud pour Abiyé il y a quelques années, a indiqué à Xinhua Aditya Mehta, porte-parole du Département des opérations de maintien de la paix de l'ONU. Après l'éclatement des violences communautaires à Abiyé fin janvier et au début de ce mois, ils ont cherché protection dans une base de la FISNUA à Rumajak, à environ 7 km au nord de la ville d'Abiyé.

Des casques bleus indiens ont alors protégé ce groupe, mais ce dernier a récemment souhaité retourner au Soudan du Sud, a-t-il expliqué.

Les récentes violences intercommunautaires à Abiyé impliquant les communautés Dinka Twic, Ngok Dinka et Nuer ont coûté la vie à plus de 50 personnes, dont un casque bleu ghanéen et un casque bleu pakistanais.

Xinhua/VNA/CVN

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