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Le président syrien Bachar al-Assad (gauche) et le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, le 16 avril |
Une nouvelle session de pourparlers est prévue les 25 et 26 avril dans la capitale du Kazakhstan, Astana, récemment rebaptisée Nur-Sultan.
MM. Assad et Zarif ont discuté de ce prochain cycle de négociations, et "de l'importance des contacts entre Damas et Téhéran pour une coordination continue (...) entre les deux pays".
Après une rencontre avec son homologue syrien Walid Mouallem, M. Zarif a évoqué devant les journalistes le cas d'Idleb, grand bastion jihadiste dans le Nord-Ouest syrien.
Dominée par l'organisation Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche d'Al-Qaïda), la région d'Idleb avait fait l'objet d'un accord entre la Turquie et Moscou.
L'accord visait à créer une "zone démilitarisée" séparant les secteurs insurgés des zones gouvernementales attenantes. Mais l'initiative n'a été que partiellement appliquée face au refus des jihadistes de se retirer de la future zone tampon.
M. Zarif a estimé mardi 16 avril que les "garants" du processus d'Astana "devaient respecter les engagements liés au dossier d'Idleb", précisant que la questions le plus importante restait "le désarmement des groupes terroristes et leur départ d'Idleb", selon le quotidien pro-étatique Al-Watan.
M. Zarif, arrivé mardi 16 avril à Damas, est attendu ensuite en Turquie, selon ses services.
La guerre en Syrie s'est complexifiée au fil des ans, avec l'implication de groupes jihadistes et de puissances étrangères. Le conflit a tué plus de 370.000 personnes.