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Le bras robotique canadien Canadarm2 est actuellement utilisé par la Station spatiale internationale. |
"Le Canada va aller sur la Lune", a lancé le Premier ministre Justin Trudeau lors d'une conférence de presse au siège de l'Agence spatiale canadienne (ASC), en banlieue de Montréal.
L'ASC va fournir "un système robotisé intelligent", le Canadarm3, "qui permettra de réparer et d'entretenir la station Gateway", a-t-il précisé. Un tel bras robotisé canadien équipe actuellement la Station spatiale internationale (ISS).
La Nasa a prévu d'assembler en orbite lunaire une petite station (Gateway) d'ici 2026, qui servira de point d'étape pour les voyages Terre - Lune.
"Le Gateway lunaire n'est pas seulement l'un des projets les plus ambitieux entrepris à ce jour par l'Homme. Non seulement (la station) servira d'avant-poste pour une présence à long terme sur la Lune, mais ce sera également la rampe de lancement pour Mars et au-delà", a déclaré M. Trudeau, soulignant que les États-Unis avaient demandé au Canada "de les accompagner" pour atteindre "cette nouvelle frontière".
Comme pour l'ISS, la NASA avait appelé d'autres pays à participer à ce retour sur la Lune, que ce soit en aidant à la conception des modules de la future station lunaire ou en assemblant les véhicules qui serviront à descendre sur la surface lunaire et à en revenir.
La NASA vise un retour des astronautes sur la Lune en 2028, soit 56 ans après Eugene Cernan, dernier homme à avoir foulé la surface lunaire lors de la mission Apollo 17.
M. Trudeau a précisé que la participation du Canada à ce projet de la NASA s'inscrivait dans le cadre de la "nouvelle stratégie spatiale" de son pays, pour laquelle il a annoncé un investissement de 2,05 milliards de dollars canadiens (1,4 milliard d'euros) sur 24 ans.
Washington a immédiatement salué cet engagement du Canada.
"Notre plus proche ami et partenaire, le Canada, vient avec nous dans cette aventure épique vers la Lune et Mars, et nous ne pourrions être plus enthousiastes", a déclaré dans un communiqué l'ambassadrice des États-Unis à Ottawa, Kelly Craft, y voyant "le début d'une nouvelle ère dans la coopération spatiale États-Unis - Canada".
Pour sa part, le patron de la NASA, Jim Bridenstine, s'est dit "très heureux que la Canada devienne le premier partenaire international de l'avant-poste lunaire Gateway", estimant dans un communiqué que cette nouvelle collaboration permettrait "de se rendre sur la Lune et peut-être sur Mars".
AFP/VNA/CVN