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La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, au Sommet des ministres des Affaires étrangères du G7, le 11 avril en Italie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après avoir menacé de dénoncer cet accord commercial entre les États-Unis, le Canada et le Mexique en vigueur depuis 1994, le président Donald Trump a finalement concédé fin avril sa renégociation.
Le gouvernement américain n'en a pas encore officiellement notifié son Congrès qui aura ensuite 90 jours pour examiner la demande de renégociation et en avertir Mexicains et Canadiens. Les discussions pourront ensuite démarrer formellement.
Ce déplacement de la ministre canadienne arrive aussi après la confirmation jeudi 11 mai par le Sénat américain de Robert Lighthizer au poste de représentant spécial pour le Commerce (USTR) de Donald Trump. C'est cet homme qui est un fervent opposant au libre-échange qui dirigera les négociations commerciales américaines comme la renégociation de l'Aléna.
Outre l'Aléna, Américains et Canadiens ont aussi deux conflits que le président Trump a réactivé ces dernières semaines, les exportations de bois de construction et de produits laitiers.
Lundi 15 mai et mardi 16 mai à Washington, Chrystia Freeland doit par ailleurs rencontrer son homologue américain Rex Tillerson. Elle sera accompagnée du ministre de la Défense, Harjit Sajjan, qui s'entretiendra avec le secrétaire à la Défense, James Mattis.
Ces réunions interviennent également avant la réunion fin mai des pays de l'OTAN à Bruxelles, puis du sommet du G7 en Italie.