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Le patron de SoftBank, Masayoshi Son, lors de la présentation de résultats du groupe, le 28 juillet 2016 à Tokyo. |
"SoftBank, qui possède environ 80% du quatrième opérateur américain Sprint, va soumettre la proposition bientôt à Deutsche Telekom, le groupe allemand qui détient une part de 64% dans T-Mobile", écrit le quotidien économique Nikkei vendredi 12 mai.
L'agence de presse Kyodo, citant des sources proches du dossier, fait état d'informations similaires.
Quand il avait acquis Sprint en 2013, le groupe de Masayoshi Son avait déjà tenté d'unir les deux groupes, mais il s'était heurté à l'hostilité des autorités de la concurrence et avait abandonné l'idée. L'élection à la Maison Blanche du candidat républicain Donald Trump, qui a promis des assouplissements de réglementation, a cependant relancé l'idée.
Mercredi 10 mai, à l'occasion de la présentation des résultats annuels de SoftBank, M. Son avait dit espérer encore une forme de consolidation dans le secteur des télécoms aux États-Unis. "Toutes les options sont ouvertes, sans tabou", avait-il confié.
Sprint comptait 58 millions d'abonnés fin 2016, et T-Mobile 71 millions. À eux deux, ils revendiqueraient donc 130 millions de clients et seraient plus à même d'affronter la concurrence des deux colosses que sont Verizon (145 millions d'abonnés) et AT&T (134 millions).
SoftBank Group "vise un contrôle effectif de l'entité combinée", mais il pourrait être le premier actionnaire sans détenir une part majoritaire, précise le Nikkei, qui annonce cependant des négociations difficiles avec Deutsche Telekom, pour qui T-Mobile est un pilier essentiel.