>>Tuerie au Canada : au moins 18 morts, toujours pas de mobile identifié
>>Canada : plus de 800 décès liés au coronavirus
Transport d'un patient du COVID-19 à Toronto au Canada, le 16 avril. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Sans nouveaux cas de coronavirus depuis une semaine, le Nouveau-Brunswick (Est) a été la première province a assouplir vendredi 24 avril ses mesures, annonçant la réouverture des parcs et des plages.
Province la plus touchée par la pandémie, avec plus de la moitié des 2.781 morts et des 48.229 cas de coronavirus au Canada, le Québec a annoncé lundi 27 avril la réouverture de ses écoles primaires à compter du 11 mai, mais pas avant le 19 à Montréal, épicentre de la crise dans le pays.
En revanche, lycées et universités resteront fermés jusque fin août, a dit François Legault, Premier ministre du Québec. Et la réouverture des écoles primaires ne se fera que "si et seulement si la situation" ne se dégrade pas d'ici là, a-t-il insisté.
Deuxième province la plus touchée et la plus peuplée, l'Ontario a aussi annoncé un calendrier pour la reprise de certaines activités économiques. La province de Saskatchewan (Ouest), relativement épargnée par l'épidémie, prévoit de son côté de relancer son économie dès la semaine prochaine.
"Nous sommes une fédération et nous respectons l'autorité des provinces de prendre des décisions appropriées pour leurs citoyens", a rappelé Justin Trudeau, en conférence de presse.
"Je pense que les gens savent à quel point c'est risqué de rouvrir ou de reprendre les activités trop rapidement, parce qu'on pourrait perdre tous les gains qu'on a eus difficilement durant ces dernières semaines de confinement", a estimé M. Trudeau, pointant la nécessité de "rester vigilants". "D'une industrie à l'autre, d'une région à l'autre, les mesures vont être différentes pour garder les Canadiens en sécurité", a indiqué M. Trudeau, précisant être "en train d'élaborer en partenariat, avec les provinces, des principes de base".
"On va pouvoir reprendre certaines activités dans les mois à venir, qui vont être moins pénibles que cette période de confinement absolu qu'on est en train de vivre", a-t-il ajouté. "Mais il faut faire attention jusqu'à ce qu'on ait ou bien un vaccin ou bien des traitements qui sont l'équivalent d'un vaccin", a-t-il prévenu.
APS/VNA/CVN