Les dauphins profitent du Bosphore, anormalement calme grâce au confinement

À Istanbul, le confinement imposé par la pandémie de coronavirus fait des heureux : les dauphins du Bosphore. Moins de bateaux dans le détroit entre Europe et Asie, moins de pêcheurs et un calme inhabituel.

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Dauphin nageant dans les eaux exceptionnellement calmes du Bosphore à Istanbul en plein confinement, le 26 avril.

La mégapole turque de 16 millions d'habitants est sous confinement depuis jeudi 23 avril et jusqu'à dimanche minuit 26 avril, après deux précédents week-ends où Istanbul était déjà à l'arrêt sur ordre du gouvernement. L'épidémie a tué plus de 2.700 personnes en Turquie.

Reliant la Méditerranée à la Mer Noire en passant par le centre d'Istanbul, le détroit du Bosphore est une voie d'eau étroite (moins de 3 km de large) et d'ordinaire très fréquentée. Mais avec le confinement, il y a moins de trafic et davantage de poissons, ce qui attire les dauphins plus près des rives, à la grande joie des habitants.

À Sarayburnu, promontoire qui sépare la Corne d'Or de la mer de Marmara, une bande de dauphins a été aperçue en train de nager avec une nuée de mouettes, pour le plus grand plaisir des photographes. "La baisse du trafic maritime et humain dans le Bosphore a un impact important", souligne Erol Orkcu, président de l'association des pêcheurs amateurs d'Istanbul. "Les êtres vivants, aquatiques et terrestres, sont délivrés de la présence humaine. Ce qui permet aux dauphins de s'approcher plus près de la rive".

Avant la pandémie, des centaines de pêcheurs s'alignaient chaque jour le long des rives du Bosphore. Elles sont maintenant presque désertes.


AFP/VNA/CVN

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