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Les habitants portent des masques de protection le 25 mars à Phnom Penh. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
M. Hun Sen a également appelé le secteur privé et les propriétaires à accorder des incitations aux clients et aux locataires, en retardant les délais de paiement ou en offrant des taux d'intérêt plus bas.
Le 21 mars, le gouverneur de la Banque nationale du Cambodge, Chea Chanto, a proposé aux banques et aux institutions financières de prêter attention à quatre secteurs vulnérables, que sont le tourisme (alimentation, hébergement et services), l'habillement (employeurs et travailleurs), la construction (logement et restaurant) et les transports (chauffeurs de taxi, tuk-tuks et logistique).
Depuis le 29 mars, le Premier ministre Hun Sen a ordonné aux ministères, institutions et autorités concernés du pays de coopérer avec les procureurs pour saisir immédiatement tous les kits de test du COVID-19 et médicaments non enregistrés vendus sur le marché, afin de protéger la population.
Dans un communiqué de presse publié le 29 mars, la porte-parole du ministère de la Santé, Mme Or Vandine, a déclaré que de nombreux kits de test rapide du COVID-19 avaient déjà été vendus sur le marché. Cependant, aucun d'entre-eux n'avait reçu l'approbation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), aussi sont-ils considérés comme non fiables, a-t-elle dit.
En même temps, le Cambodge a affirmé sanctionner les actes de spéculation sur les prix dans le contexte de la propagation de l'épidémie de COVID-19.
Le 30 mars, le ministère cambodgien du Commerce a appelé les commerçants et les vendeurs en ligne à maintenir les prix. Il a mis en garde les contrevenants qu'ils s'exposent à des sanctions sévères.
Dans un communiqué de presse publié le 27 mars, le ministère a indiqué que certains propriétaires de magasins, vendeurs en ligne et revendeurs avaient profité de la pandémie pour augmenter les prix des masques chirurgicaux, des désinfectants pour les mains, de l'alcool, des thermomètres, de la nourriture et d'autres produits de première nécessité. De telles activités ont causé de graves troubles sociaux.
Le ministère a déclaré que tous les magasins et commerçants devaient mettre des étiquettes de prix en riels khmers sur leurs marchandises, en mettant l'accent sur un mécanisme de marché libre et une concurrence égale pour soutenir la monnaie khmère.
Le ministère coopérera avec les autorités et les experts pour enquêter et vérifier la qualité, la sécurité et les prix des marchandises conformément à la loi.
VNA/CVN