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Des pompiers iraniens lors d'une opération de désinfection à Téhéran, le 13 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Iran fait partie des pays les plus touchés par la pandémie. La République islamique avait annoncé le 19 février des premiers cas de contamination sur son sol, mais un haut responsable a reconnu récemment que le virus était vraisemblablement déjà présent en Iran en janvier.
Selon les données quotidiennes publiées par les autorités, la maladie COVID-19 a fait 117 morts supplémentaires au cours des dernières 24 heures et l'Iran a officiellement confirmé un total de 41.495 cas de contamination.
Le pays compte actuellement 3.511 patients dans un état "critique" et, à ce jour, 13.911 malades se sont rétablis à la suite de leur hospitalisation, a ajouté le ministère de la Santé.
Une étude gouvernementale montre que le pays continuera encore de se battre contre le virus "au début de l'été", écrit sur son compte Instagram, Parviz Karami, porte-parole du vice-président chargé de la Science, Sorena Sattari.
Le gouvernement a décidé le 25 mars d'interdire tout déplacement entre les villes. La mesure est entrée en vigueur deux jours plus tard, doit s'appliquer jusqu'au 8 avril et pourrait être prolongée. Les habitants sont appelés depuis plusieurs semaines à rester chez eux "autant que possible".
Depuis plusieurs semaine, la diplomatie iranienne s'active pour demander au monde de ne plus accepter de se plier aux sanctions unilatérales de Washington, qui asphyxient l'économie de l'Iran et rendent pratiquement impossible l'importation de médicaments ou de matériel médical.
Le gouvernement a annoncé ces jours-ci qu'il comptait dépenser 1.000 milliards de rials (5,5 milliards d'euros au taux de change du jour) contre le coronavirus, soit environ 20% du budget de l'État envisagé pour l'année iranienne en cours (commencée le 20 mars).
Ce montant comprend le coût de la crise pour le secteur de la santé, mais aussi des mesures de soutien aux entreprises, comme des prêts à taux préférentiels, et aux classes les moins favorisées de la population, sous la forme d'allocations.
Selon Isna, certains hôpitaux à la pointe de la recherche sont en train d'expérimenter un traitement à base de cellules souches contre la maladie
La télévision d'État a également annoncé que le pays avait commencé à produire en masse des kits de dépistage donnant des résultats "extrêmement précis" en trois heures.