>>Le Parti du Peuple cambodgien célèbre sa fondation
>>Cambodge : pas de négociations entre le CPP et le CNRP dans un avenir proche
>>Cambodge : le CNRP cesse de boycotter l’Assemblée nationale
Le Premier ministre cambodgien Samdech Techo Hun Sen s'inscrit lors de son arrivée à une session plénière de l'Assemblée nationale, le 20 février à Phnom Penh. |
Photo : EPA/VNA/CVN |
Les 66 députés du Parti populaire cambodgien (PPC) au pouvoir soutenaient ce projet de loi, tandis que les députés de l'opposition, du Parti du secours national du Cambodge (CNRP), n'ont pas participé au vote lors d’une session extraordinaire dirigée par le président de l’AN, Samdech Heng Samrin.
Le projet de loi amendé interdit à toutes les personnes condamnées de servir comme chefs de parti ou chefs adjoints. La modification de la loi de 1998 évoquée par Hun Sen permettra aussi la dissolution de partis politiques dont un dirigeant aurait été condamné pour un délit grave ou un crime.
Une séance extraordinaire
En mettant en œuvre la directive du Premier ministre Samdech Hun Sen approuvée lors d’une séance extraordinaire de l’AN cambodgienne le 31 janvier, les députés du PPC ont demandé le 10 février à l’organe législatif de modifier la loi sur les Partis politiques. L’AN a tenu ensuite une session extraordinaire pour approuver les amendements de cette loi.
Auparavant, le CNRP a adopté la demande de Sam Rainsy de démissionner de la présidence de son parti. Ce dernier a en effet été condamné pour diffamation à plusieurs reprises par des tribunaux. Il vit en exil en France et n'est pas rentré au Cambodge depuis 2015, selon Reuters.
L’AN cambodgienne compte 123 sièges dont 68 sont occupés par le CPP, et 55 par le CNRP. Selon la loi cambodgienne, l'adoption de la loi auprès de l’AN a besoin seulement d'une majorité de 50% plus une voix, ou de 63 votes.
VNA/CVN