Beaucoup de personnes ont quitté leur maison, après qu'une annonce publique diffusée à la radio a mis en garde les habitants contre des risques de répliques. |
L'épicentre du tremblement de terre de magnitude de 6,8, survenu à la mi-journée (heure locale), était situé sous le bras de mer séparant les îles de Cebu et de Negros. Le centre anti-tsunami pour le Pacifique, basé à Hawaï, a indiqué qu'il n'y avait pas de danger d'un tsunami dévastateur car le séisme s'est produit dans un bras de mer très étroit qui sépare les îles de Cebu et de Negros.
Le Centre avait toutefois relevé le niveau d'alerte et demandé à la population de Négros de "s'éloigner des plages et de rester attentive" quant au niveau de la mer. L'alerte a été levée quelques heures plus tard.
La secousse a brisé des fenêtres et causé des fissures sur les murs des bâtiments dans les villes de Cebu (île de Cebu) et San Carlos (île de Negros), mais aucune structure ne s'est effondrée, selon les premières informations, a rapporté Benito Ramos.
Beaucoup d'employés ont quitté leur lieu de travail, après qu'une annonce publique diffusée à la radio a mis en garde les habitants contre des risques de répliques. Des rumeurs relayées par texto téléphoniques annonçant un tsunami sur les côtes de l'île, prisés des amateurs de plongée sous-marine, ont ajouté à la panique.
Selon le chef du Bureau de la défense civile, des clients des hôtels sur la côte de Cebu sont montés dans les étages mais le retour à la normale se faisait peu à peu. L'île attire de nombreux touristes étrangers, mais surtout sur la côte ouest, alors que le séisme s'est produit au large de la côte est.
La ville de Cebu est la deuxième cité la plus peuplée des Philippines, avec au moins 2,3 millions d'habitants. Le 4 février, un séisme de magnitude 6 avait été enregistré au large de la côte est de l'archipel, près de l'île de Samar (Nord-Est de Cebu et Negros).
AFP/VNA/CVN