Wall Street clôture en ordre dispersé une semaine en forte hausse

Wall Street a terminé en ordre dispersé une semaine de forte progression vendredi 16 février, les investisseurs effectuant leur retour sur les marchés après les avoir boudés la semaine précédente.

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Traders sur le parquet du New York Stock Exchange, le 12 février.
Photo : AFP/VNA/CVN

Selon les résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a pris 0,08% ou 19,01 points à 25.219,38 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 0,23% ou 16,96 points à 7.239,47 points.
L'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,04%, ou 1,02 point, à 2.732,22 points.
Le Dow Jones et le S&P 500 ont affiché leur sixième séance de hausse consécutive.
Sur la semaine, le Dow Jones a avancé de 4,25%, sa plus forte progression hebdomadaire depuis novembre 2016, le Nasdaq a pris 5,31%, sa plus importante avancée depuis 2011, et le S&P 500 a gagné 4,51%, sa meilleure semaine depuis 2013.
"L'explication principale à cette très bonne semaine est la baisse de la volatilité qui a encouragé le retour des courtiers sur le marché", a estimé Karl Haeling de LBBW.
Selon lui, l'inculpation par la justice américaine de 13 Russes pour ingérence dans la dernière élection présidentielle américaine a toutefois limité les gains vendredi 16 février.
"Bien qu'elle ne concerne pas des Américains, elle vient rappeler au marché que cette affaire est toujours en cours. Il semble que certains n'ont pas voulu prendre le risque de partir trois jours en week-end en maintenant certains investissements", a-t-il affirmé, lundi 12 février étant férié aux 
États-Unis.
La reprise était toutefois nette sur la semaine après un recul marqué des indices boursiers la semaine dernière.
"L'ampleur de la chute avait été liée au courtage électronique qui avait exacerbé la volatilité et touché l'ensemble des secteurs sans distinction. Il ne s'agissait pas de changement réel dans les fondamentaux économiques et les marchés en ont conscience", a noté Maris Ogg de Tower Bridge Advisors.
La présidente de cette société d'investissement ajoute que le niveau de valorisation des entreprises (le rapport entre leur croissance à douze mois et leur cours de Bourse) a reculé près de sa moyenne, signe d'un environnement plus "raisonnable".
Taxe sur les importations 
Les investisseurs ont pu aussi compter sur une amélioration du moral des ménages américains en février selon une estimation préliminaire de l'Université du Michigan.
Deux autres indicateurs ont été publiés vendredi: une augmentation plus élevée qu'anticipé des mises en chantier de logements et une forte hausse des prix à l'importation en janvier, principalement liée à la baisse du dollar selon les analystes.
"Il y a un point positif très important avec cet indicateur: la compétitivité des entreprises américaines à l'étranger va être fortement stimulée, du moins davantage qu'elle ne va augmenter les coûts. C'est d'autant plus vrai que l'économie américaine est de nature exportatrice", a noté Mme Ogg.
Le marché obligataire se détendait nettement: le rendement de la dette américaine à 10 ans reculait à 2,867% contre 2,910% la veille. Il avait culminé jeudi 15 février en séance à 2,94%, un plus haut en quatre ans.
Celui sur la dette à 30 ans baissait à 3,126% contre 3,164% la veille.
Parmi les valeurs du jour, les secteurs de l'acier et de l'aluminium américains ont progressé, l'administration Trump envisageant de taxer davantage les importations : US Steel a par exemple bondi de 14,77% à 44,75 dollars.
Coca-Cola a progressé (+0,45% à 44,98 dollars). Le marchand de sodas et de boissons non-alcoolisées a enregistré au 4e trimestre une perte nette en raison de charges liées à la réforme fiscale et son chiffre d'affaires a baissé de 20%, tout en se révélant supérieur aux attentes.
Le groupe agroalimentaire Kraft Heinz a chuté (-2,63% à 70,80 dollars) après avoir publié des résultats trimestriels inférieurs aux attentes des analystes.
Le fabricant de semi-conducteurs Qualcomm (-0,66% à 64,85 dollars) a indiqué vendredi 16 février qu'il jugeait toujours les propositions de son concurrent Broadcom (-1,17% à 248,89 dollars) insuffisantes pour donner suite à ses offres de fusion.
General Electric, qui traverse une passe difficile, a gagné 1,35% à 15,05 dollars après avoir annoncé qu'il allait se séparer de ses activités d'éclairage à l'étranger.

AFP/VNA/CVN

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