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Fabien Méheust, directeur régional adjoint – Projets de l’AUF Asie-Pacifique, lors de la visioconférence sur l’appel à projet, le 31 mars. |
Fort de la réussite du premier appel, avec 30 dossiers de candidatures venant de neuf pays, dont 19 ont été sélectionnés pour un soutien de 2020 à 2021, l’AUF Asie-Pacifique souhaite prolonger son soutien et consolider les expériences acquises dans l’accompagnement de ses membres à développer et renforcer leurs dispositifs institutionnels de formation totalement, ou partiellement, à distance.
À cet effet, elle lance un appel à projets afin de soutenir les initiatives dans ce domaine, avec une somme de 150.000 euros.
Afin de favoriser la candidature des établissements, une visioconférence de présentation et de questions réponses s'est tenue le 31 mars. L’événement a vu la participation de Fabien Méheust, directeur régional adjoint – Projets de l’AUF Asie-Pacifique.
Outre les bénéficiaires directs, qui sont des établissements d’enseignement supérieur membre de l’AUF, le programme cible également la communauté des étudiants et enseignants de la région Asie – Pacifique.
Améliorer la qualité des formations hybrides
Concrètement, l’événement tient en premier lieu à soutenir les initiatives de déploiement de formations enseignées totalement ou partiellement à distance et en second à favoriser, à court terme, l’accès des étudiants à des formations à distance de qualité.
En 2020, dans le contexte de crise sanitaire, l’AUF Asie-Pacifique a lancé un appel à projets (AAP) portant sur la mise en œuvre ou le développement de formations totalement ou partiellement à distance. Cet appel s’inscrivait dans le cadre de son plan d’accompagnement visant à améliorer la qualité des formations hybrides et à distance dispensées par les universités.
Cet AAP ambitionnait de répondre d’une part, aux attentes immédiates des établissements membres de l’AUF Asie-Pacifique afin de favoriser l’accès des étudiants à des formations de qualité, d’autre part, aux préoccupations de leurs ministères de tutelles, qui ont exprimé des besoins concrets pour maintenir la continuité pédagogique. À cet égard, l’enseignement à distance est évidemment apparu comme l’un des leviers pour l’assurer.
Par ailleurs, à moyen et plus long terme, dans un contexte concurrentiel accentué par la mondialisation, ce type d'’enseignement s’est imposé durablement comme facteur de visibilité et vecteur d’attractivité de premier plan dans les stratégies d’internationalisation des établissements d’enseignement supérieur de la région.
Mai Quynh/CVN