>>AUF : extension de l’enseignement du français
L’événement a réuni une centaine de professeurs, des recteurs des universités, des établissements d’enseignement supérieur, des membres de l’AUF, des représentants nationaux et sous-régionaux de l’OIF.
Consortium d’appui aux formations francophones en Asie-Pacifique, le 2 octobre à Hô Chi Minh-Ville |
Le consortium est axé sur les cinq projets principaux à mettre en œuvre en Asie-Pacifique pour la période 2014-2017. Il s’agira de consolider et développer des formations en français au niveau licence en Asie du Sud-Est, développer une communauté de formateurs experts dans les départements et sections de français de la région, offrir de formation internationale au niveau Master en Asie-Pacifique, intégrer l’espace de formation francophone dans l’Asean, diffuser et valoriser dans la sous-région l’offre de formation en français ouverte et à distance (FOAD).
La mise en place d’un espace de formation francophone en Asie-Pacifique à divers outils consiste premièrement à une mission d’enseignement et d’appui pédagogique qui permettra de créer un nouveau programme d’enseignement scientifique en français ou de revisiter le programme déjà dispensé dans la formation, deuxièmement à l’allocation de perfectionnement, priorité accordée aux jeunes universitaires tout en s’inscrivant dans une démarche d’amélioration des pratiques pédagogiques, en troisième lieu à la mission du jury de soutenance, permettant la présence d’un membre extérieur lors de soutenances francophones de mémoires de fin d’études, en quatrième lieu à la mission senior, à l’intention des retraités et des bénévoles dans la coopération éducative, et en cinquième lieu à renforcer la présence francophone avec pour objectif : faciliter l’accueil de stagiaires francophones dans les formations francophones en Asie-Pacifique.
Orientations de la programmation quadriennale
Lors du consortium, Sophie Goedefroit, directrice du Bureau Asie-Pacifique de l’AUF, a révélé les orientations de la programmation quadriennale. Elle a souligné que son bureau, en collaboration avec des partenaires, continuait de s’engager dans des parcours académiques et dans des carrières universitaires, tout en renforçant l’attractivité, la qualité et l’ouverture internationale des formations francophones au niveau master, voire doctorat en Asie-Pacifique.
Échanges des professeurs francophones en marge du consortium. |
Photo : Truong Giang/CVN |
En 2013-2014, l’AUF Asie-Pacifique compte 72 membres répartis dans 12 pays : Vietnam, Laos, Cambodge, Thaïlande, Chine, Indonésie, Mongolie, Japon, Vanuatu, Fiji, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française dont 31 membres titulaires et 41 membres associés. Ils fournissent 60 formations francophones de niveau licence, 25 de niveau master et elle a octroyé près de 500 allocutions avec et sans mobilité.
Selon Nguyên Duc Nghia, vice-directeur de l’Université nationale de Hô Chi Minh-Ville, depuis deux décennies, le Vietnam s’est engagé dans la diffusion de la langue française dans les établissements scolaires sous forme de classes bilingues, de co-enseignement en partenariat avec des instituts ou des universités francophones. En 2014, près de 7000 étudiants ont suivis des programmes de l’AUF.
Discussions en ateliers thématiques
Pendant ces trois jours de travail, les participants débattent en ateliers thématiques sur divers sujets tels que l’intégration de l’espace de formations francophones en Asie-Pacifique, le développement de la recherche francophone en Asie-Pacifique, l’augmentation du flux des étudiants par la FOAD, la coopération avec les partenaires du monde socio-économique.
Par pôles scientifiques, l’AUF aborde de nombreux appuis relatifs à divers programmes de formation : santé et médecine, biologie animale et recherches vétérinaires, biologie végétale et recherches agronomiques, agro-alimentaires et génie des procédés, génie civil, électronique et électrique, science et technologies de l’information et de la communication, sciences physiques.
À noter que les établissements membres du consortium ont été encouragés à identifier des aides supplémentaires pour favoriser le développement des formations en français et la recherche.
Truong Giang/CVN