Au terme de 2 journées d'assises, les 25 et 26 mai derniers, le plan d'action qui a été adopté a pour objectif "de structurer une mobilisation internationale concertée et durable en faveur de l'enseignement supérieur haïtien", lit-on dans un communiqué de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF).
Dès la première journée des Assises les bases de ce plan stratégique d'intervention ont été jetées après plusieurs échanges et des analyses critiques sur l'état des lieux, a-t-on appris. Les axes de ces discussions étaient l'appui aux projets prioritaires définis par les partenaires haïtiens, l'offre riche et diversifiée en expertise et en ressources humaines, un vaste éventail disciplinaire et thématique, le financement (un défi majeur) et une concertation durable.
Le communiqué précise des objectifs académiques qui se résument en la refonte pérenne des programmes. Ainsi, l'AUF se propose de coordonner le développement de formations à distance et l'envoi de professeurs sur les campus haïtiens.
Intervenant aux assises de l'AUF, la gouverneure générale du Canada, Michaelle Jean, a pour sa part insisté sur l'importance de ''faire triompher la solidarité plutôt que les intérêts personnels'' en étant à l'écoute de la volonté de la population locale.
''L'éducation doit être l'une des composantes névralgiques de tous les efforts de reconstruction, qu'il s'agisse de renvoyer les enfants à l'école primaire,de relancer l'enseignement supérieur ou de favoriser la formation professionnelle'', a-t-elle dit.
Un Comité multilatéral de coordination et de suivi sera animé par l'AUF pour assurer la réussite du plan en question. Elle aura pour objectif de mobiliser la communauté universitaire internationale de manière concertée et durable, d'établir et de réaliser l'échéancier de travail et de chercher les financements, indique la note.
AUF/CVN