>>Liège: un homme radicalisé tue trois personnes dont deux policières
>>Fusillade à Liège: trois morts, dont deux policiers, l'assaillant abattu
Wenke Roggen (gauche) et Eric Van der Sypt, du parquet fédéral belge, donnent une conférence de presse à Bruxelles, le 30 mai. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Les faits sont qualifiés d'assassinat terroriste et de tentative d'assassinat terroriste", a déclaré devant la presse une porte-parole du parquet, Wenke Roggen, car "les premiers éléments de l'enquête indiquent qu'il pourrait s'agir dun attentat terroriste".
"Parmi ces premiers éléments figurent le modus operandi auquel l'EI appelle régulièrement sur internet", a poursuivi la porte-parole, rappelant que le jeune homme de 31 ans, présenté comme "Benjamin H." avait attaqué deux policières avec un couteau avant les tuer avec leurs armes de service qu'il avait dérobées.
Le parquet a également souligné que l'auteur "avait crié plusieurs fois Allah Akhbar (+Dieu est grand+)" lors des faits et qu'il était "en contact avec des personnes radicalisées". Ces informations sur ces liens, venant de la police fédérale de Liège et de la Sûreté de l'État, "datent de 2016 et 2017, mais n'ont pas été confirmées depuis lors", a ajouté la porte-parole.
L'instruction a été confiée à un juge d'instruction de Liège, spécialisé en terrorisme. Le parquet fédéral a par ailleurs confirmé que l'homme était aussi "suspecté d'un meurtre commis" dans la nuit précédant la tuerie, à "On, près de Marche-en-Famenne" faisant l'objet d'une enquête distincte.
Benjamin H., qui a été abattu par la police après avoir tué deux policières et un passant, était détenu à la prison de Marche-en-Famenne, ville située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Liège.
Né le 12 janvier 1987, il était connu de la justice pour "vol avec violence, consommation de stupéfiants et rébellion", a précisé Mme Roggen. Il bénéficiait depuis lundi 07h30 d'un congé pénitentiaire et aurait normalement dû réintégrer la prison mardi soir 29 mai à 19h30.
D'après une source proche de l'enquête jointe par l'AFP, Benjamin Herman était dans "une fuite en avant" après avoir commis un premier meurtre dans la nuit de lundi 28 mai à mardi 29 mai. Selon les médias locaux, sa première victime serait un toxicomane de 30 ans a été retrouvé mort à son domicile à On, probablement tué avec un marteau.
AFP/VNA/CVN