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Les forces pro-gouvernementales en banlieue de Tripoli, le 12 avril. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Citant comme source des collègues d'organisations humanitaires, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, Stephane Dujarric a indiqué que ces victimes avaient été frappées par des armes explosives utilisées dans le quartier de Qasr Bin Ghashir à Tripoli lors de frappes aériennes menées mardi 14 mai.
Lors d'un point presse régulier, il a indiqué que la vérification des autres victimes civiles signalées mercredi soir 15 mai était toujours en cours. "Les (organisations) humanitaires rappellent à nouveaux aux parties prenantes leurs obligations au regard du droit humanitaire de prendre toutes les mesures possibles pour éviter les victimes civiles", a ajouté le porte-parole.
"Elles appellent toutes les parties à s'abstenir d'utiliser des armes explosives dans des zones peuplées, y compris dans le cadre de bombardements ou de frappes aériennes, en raison de leurs probables dégâts sans discrimination".
Un nouvel épisode de violences en Libye est survenu en début avril lorsque les forces alliées au général Khalifa Haftar ont entrepris de marcher sur la capitale, siège du gouvernement d'accord national, reconnu au niveau international, alors que les différentes parties en Libye devaient s'asseoir à la table des négociations pour discuter de l'avenir du pays.
Ces nouveaux combats ont également débuté lors d'une visite du secrétaire général de l'ONU qui souhaitait soutenir le rapprochement des factions libyennes avant la conférence de réunification. Il n'y a aucune solution militaire permettant de régler les désaccords, a dit M. Guterres, soulignant que le dialogue entre les factions libyennes était la seule issue possible.
Xinhua/VNA/CVN