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Conférence de presse d'Edouard Philippe le 7 mai à Paris. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Alors que cette dernière est au coude-à-coude avec le Rassemblement national pour arriver première lors du scrutin du 26 mai, le Premier ministre a défendu l'idée que les véritables défenseurs de la souveraineté étaient les pro-européens.
"Très souvent, on oppose à ceux qui croient en l'Europe le terme de souverainistes. J'ai l'absolue conviction que la souveraineté de la France, de notre Nation, et de tous ceux qui sont nos partenaires en Europe, passe par (une) troisième phase européenne", a affirmé le chef du gouvernement devant environ 200 personnes.
Après une première phase de construction européenne, puis d'approfondissement et d'élargissement, l'Union européenne doit entrer dans cette troisième phase dont "l'enjeu essentiel est la question de la souveraineté", a-t-il estimé.
Souveraineté alimentaire avec la politique agricole commune, souveraineté industrielle et commerciale face aux "blocs" américains et chinois, souveraineté militaire pour la sécurité internationale... Le chef du gouvernement a listé les domaines où la France était davantage en mesure d'assurer sa souveraineté grâce à l'échelon européen.
"Comment imaginer que nous puissions à nous tous seuls être à la hauteur de ces compétitions et négociations commerciales? Imaginer qu'avec le seul génie et l'intelligence de 67 millions de Français nous soyons capable de peser de façon durable", a-t-il plaidé.
Pour défendre son territoire, l'Europe doit également devenir "capable de garantir sa souveraineté", a également fait valoir le Premier ministre.
Edouard Philippe était venu soutenir deux candidates de la liste Renaissance, dont l'ex-navigatrice Catherine Chabaud, avec le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et le maire ex-LR d'Angers Christophe Béchu qui a apporté son soutien à la liste macroniste.
Christophe Castaner a défendu une "Europe de la protection", citant notamment la protection de l'environnement, celle de l'égalité femmes-hommes, ou encore celle de la protection "de notre identité, de notre patrimoine, de notre âme européenne". Le ministre de l'Intérieur y a ajouté la protection "des frontières extérieures de l'Europe", sans laquelle "la liberté de circulation n'a pas de sens".