>> Avignon renoue avec son festival, en gardant un œil sur le COVID
>> Festival d'Avignon : Olivier Py salue une 75e édition "héroïque"
>> Angélica Liddell ouvre un Festival d'Avignon sous tension politique
Le directeur du Festival d'Avignon, Tiago Rodrigues, à Paris. |
Photo d’archives : AFP/VNA/CVN |
Pour la 79e édition, l'arabe sera la langue à l'honneur de la programmation. C'est une langue "d'une énorme richesse patrimoniale", "mais aussi une langue pont", a déclaré Tiago Rodrigues, lors d'une rencontre avec la presse et le public au Festival d'Avignon.
Cette année, la langue invitée était l'espagnol (30% de la programmation), et l'anglais l'année dernière. Le directeur a aussi annoncé que Marlene Monteiro Freitas présenterait le spectacle d'ouverture l'an prochain.
"Sa danse mélange un rapport électrisant au corps et la densité d'une pensée philosophique sur notre temps". Une artiste qui "saute d'une discipline à l'autre", a-t-il loué, citant, outre la danse, le "théâtre, (la) performance, (les) arts visuels, le cinéma".
Elle sera aussi "artiste complice", avec plusieurs projets partagés avec d'autres artistes. "C'est un double défi (...), que j'embrasse avec tout mon corps", a déclaré, émue, Marlene Monteiro Freitas.
S'agissant de la fréquentation de cette 78e édition (29 juin-21 juillet) Pierre Gendronneau, directeur délégué, a annoncé une "tendance très favorable" avec "92% la première semaine" et "plus de 97% la deuxième semaine". "Le public était au rendez-vous dès la première journée", s'est félicité Tiago Rodrigues.
Ce, malgré "une année atypique". Le calendrier avait en effet été avancé d'une semaine - en raison de l'organisation des Jeux olympiques, qui nécessitent une forte mobilisation des forces de l'ordre, et la tenue des élections législatives avait aussi fait craindre une moindre fréquentation.
AFP/VNA/CVN