>>L'Europe est aussi grande que riche pour accueillir les 300.000 réfugiés, selon Anne Brasseur
>>Un nombre record de migrants affluent en Allemagne, chaleureusement accueillis
Devenue le lieu emblématique d'une vague sans précédent depuis 1945, la petite île grecque de Lesbos doit accueillir à elle seule 20.000 candidats à l'exil, soit le quart de sa population. Depuis lundi soir 7 septembre, les autorités y ont enregistré 14.000 personnes.
Des centaines de personnes attendaient mardi soir 8 septembre dans le principal port de l'île pour prendre un ferry et poursuivre leur voyage vers l'Europe du Nord.
L'Allemagne reste la destination souhaitée par la plupart des migrants, un choix qui devrait encore être conforté par les dernières déclarations de la chancelière allemande Angela Merkel et de son ministre de l'Économie, Sigmar Gabriel.
"Nous avons besoin au final d'un système ouvert de quotas pour la répartition obligatoire des personnes qui ont un droit à l'asile", a déclaré Mme Merkel, jugeant que plafonner à l'avance le nombre de migrants n'avait aucun sens.
Selon elle, la proposition attendue mercredi de la Commission européenne de répartir 120.000 migrants en Europe n'est qu'un "premier pas", malgré les réticences de certains pays européens.
Concernant la seule Allemagne, "je pense que nous pouvons certainement gérer un chiffre de l'ordre du demi-million (de réfugiés par an) pendant plusieurs années (...) peut-être même plus", a déclaré de son côté le vice-chancelier social-démocate, Sigmar Gabriel.
Poursuivre leur route
Selon les derniers chiffres de l'ONU, plus de 380.000 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la Méditerranée depuis janvier et 2.850 sont morts ou portés disparus.
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui avait parlé lundi 7 septembre d'un "exode" qui risquait de durer "des années", a déclaré mardi 8 septembre qu'il fallait se "concentrer sur le combat contre le trafic d'êtres humains et les passeurs" ainsi que sur les opérations pour "sauver la vie des gens".
À la frontière nord de la Grèce, qui permet à des milliers de migrants de passer chaque jour vers la Macédoine, la police a choisi d'identifier une personne par groupe parlant anglais, chargée de rassembler les papiers de tous ses camarades. Elle se voit affecter un numéro et quand ce numéro est appelé, c'est tout le groupe qui passe la frontière.
Dans un flux continu, ils prennent ensuite le chemin de la Serbie, de la Hongrie et de l'Autriche d'où ils veulent rejoindre l'Allemagne.
L'Autriche a renoncé à contrôler les trains à la frontière avec la Hongrie et des trains spéciaux relient désormais Vienne à Münich.
L'Allemagne, qui s'attend à 800.000 demandes d'asile juste cette année, a vu arriver environ 6.000 personnes entre lundi et mardi matin les 7 et 8 septembre, en plus des 20.000 du week-end.
>>Un nombre record de migrants affluent en Allemagne, chaleureusement accueillis
Des migrants arrivent au port du Pirée en provenance de l'île de Lesbos, le 8 septembre près d'Athènes, en Grèce. Photo : AFP/VNA/CVN |
Devenue le lieu emblématique d'une vague sans précédent depuis 1945, la petite île grecque de Lesbos doit accueillir à elle seule 20.000 candidats à l'exil, soit le quart de sa population. Depuis lundi soir 7 septembre, les autorités y ont enregistré 14.000 personnes.
Des centaines de personnes attendaient mardi soir 8 septembre dans le principal port de l'île pour prendre un ferry et poursuivre leur voyage vers l'Europe du Nord.
L'Allemagne reste la destination souhaitée par la plupart des migrants, un choix qui devrait encore être conforté par les dernières déclarations de la chancelière allemande Angela Merkel et de son ministre de l'Économie, Sigmar Gabriel.
"Nous avons besoin au final d'un système ouvert de quotas pour la répartition obligatoire des personnes qui ont un droit à l'asile", a déclaré Mme Merkel, jugeant que plafonner à l'avance le nombre de migrants n'avait aucun sens.
Selon elle, la proposition attendue mercredi de la Commission européenne de répartir 120.000 migrants en Europe n'est qu'un "premier pas", malgré les réticences de certains pays européens.
Concernant la seule Allemagne, "je pense que nous pouvons certainement gérer un chiffre de l'ordre du demi-million (de réfugiés par an) pendant plusieurs années (...) peut-être même plus", a déclaré de son côté le vice-chancelier social-démocate, Sigmar Gabriel.
Poursuivre leur route
Selon les derniers chiffres de l'ONU, plus de 380.000 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la Méditerranée depuis janvier et 2.850 sont morts ou portés disparus.
Des réfugiés à leur arrivée le 8 septembre au Pirée près d'Athènes, en provenance de Lesbos. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui avait parlé lundi 7 septembre d'un "exode" qui risquait de durer "des années", a déclaré mardi 8 septembre qu'il fallait se "concentrer sur le combat contre le trafic d'êtres humains et les passeurs" ainsi que sur les opérations pour "sauver la vie des gens".
À la frontière nord de la Grèce, qui permet à des milliers de migrants de passer chaque jour vers la Macédoine, la police a choisi d'identifier une personne par groupe parlant anglais, chargée de rassembler les papiers de tous ses camarades. Elle se voit affecter un numéro et quand ce numéro est appelé, c'est tout le groupe qui passe la frontière.
Dans un flux continu, ils prennent ensuite le chemin de la Serbie, de la Hongrie et de l'Autriche d'où ils veulent rejoindre l'Allemagne.
L'Autriche a renoncé à contrôler les trains à la frontière avec la Hongrie et des trains spéciaux relient désormais Vienne à Münich.
L'Allemagne, qui s'attend à 800.000 demandes d'asile juste cette année, a vu arriver environ 6.000 personnes entre lundi et mardi matin les 7 et 8 septembre, en plus des 20.000 du week-end.
AFP/VNA/CVN