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Après des raids très violents le 5 septembre, les avions de la coalition menée par l'Arabie saoudite sont revenus à la charge dimanche 6 septembre en prenant pour cibles de nombreuses positions des rebelles chiites Houthis dans la capitale yéménite.
Sanaa s'est réveillée au son du fracas des bombes et des habitants ont commencé à fuir certains quartiers, ont rapporté des témoins.
"La première frappe a littéralement secoué ma maison", a raconté un habitant, Sadeq al-Juhayfi.
La coalition arabe regroupe de nombreux pays du Golfe. Elle intervient en soutien au président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a fui son pays en février après que les rebelles Houthis se soient emparés de larges portions de territoire avec l'aide des forces loyales à l'ancien président Ali Abdallah Saleh.
"Nous sommes déterminés à débarrasser le Yémen de la racaille", a lancé, selon la presse locale, l'homme fort des Émirats, cheikh Mohammed ben Zayed Al-Hahyane, prince héritier d'Abou Dhabi et commandant en chef adjoint des forces armées, en référence aux rebelles.
L'aviation de la coalition a visé entre autres un QG des forces de sécurité à Hadda, dans le Sud de Sanaa, et des positions des Houthis dans des quartiers du nord de la ville.
Des dépôts d'armes de Jebel Neqm, tenus par des forces alliées aux rebelles, à l'est de Sanaa ainsi que le palais présidentiel et des positions proches des ambassades d'Arabie saoudite et des Émirats ont aussi été touchés, ont affirmé des témoins.
L'intensification des bombardements intervient en réponse à une attaque des rebelles contre un entrepôt de munitions de la province de Marib, à l'est de la capitale Sanaa, qui a causé de lourdes pertes au sein des forces de la coalition.
Quarante-cinq soldats des Émirats, dix d'Arabie saoudite et cinq de Bahreïn ont trouvé la mort dans cette attaque. Elle a également coûté la vie à quatre soldats yéménites, a indiqué un porte-parole de la coalition cité le 6 septembre par le quotidien saoudien Asharq Al-Awsat.
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Après des raids très violents le 5 septembre, les avions de la coalition menée par l'Arabie saoudite sont revenus à la charge dimanche 6 septembre en prenant pour cibles de nombreuses positions des rebelles chiites Houthis dans la capitale yéménite.
Sanaa s'est réveillée au son du fracas des bombes et des habitants ont commencé à fuir certains quartiers, ont rapporté des témoins.
De la fumée s'échappe de bâtiments à Sanaa qui viennent d'être frappés par des raids aériens menés par l'Arabie saoudite, le 6 septembre. Photo : AFP/VNA/CVN |
"La première frappe a littéralement secoué ma maison", a raconté un habitant, Sadeq al-Juhayfi.
La coalition arabe regroupe de nombreux pays du Golfe. Elle intervient en soutien au président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a fui son pays en février après que les rebelles Houthis se soient emparés de larges portions de territoire avec l'aide des forces loyales à l'ancien président Ali Abdallah Saleh.
"Nous sommes déterminés à débarrasser le Yémen de la racaille", a lancé, selon la presse locale, l'homme fort des Émirats, cheikh Mohammed ben Zayed Al-Hahyane, prince héritier d'Abou Dhabi et commandant en chef adjoint des forces armées, en référence aux rebelles.
L'aviation de la coalition a visé entre autres un QG des forces de sécurité à Hadda, dans le Sud de Sanaa, et des positions des Houthis dans des quartiers du nord de la ville.
Des dépôts d'armes de Jebel Neqm, tenus par des forces alliées aux rebelles, à l'est de Sanaa ainsi que le palais présidentiel et des positions proches des ambassades d'Arabie saoudite et des Émirats ont aussi été touchés, ont affirmé des témoins.
L'intensification des bombardements intervient en réponse à une attaque des rebelles contre un entrepôt de munitions de la province de Marib, à l'est de la capitale Sanaa, qui a causé de lourdes pertes au sein des forces de la coalition.
Quarante-cinq soldats des Émirats, dix d'Arabie saoudite et cinq de Bahreïn ont trouvé la mort dans cette attaque. Elle a également coûté la vie à quatre soldats yéménites, a indiqué un porte-parole de la coalition cité le 6 septembre par le quotidien saoudien Asharq Al-Awsat.
AFP/VNA/CVN