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"On recrée la lactation in vitro pour se rapprocher des bienfaits du lait maternel". |
Photo : Stk - BOL/CVN |
Le financement permettra à la jeune pousse de "recruter une équipe de scientifiques" pour accélérer la phase de recherche et développement, a déclaré Eden Banon-Lagrange, co-fondatrice de Numi aux côtés d'Eugénie Pezé-Heidsieck, docteure en biologie moléculaire.
Créée en 2022 à Suresnes (région parisienne), la start-up qui emploie actuellement quatre personnes en comptera sept d'ici à la fin de l'année et une quinzaine dans un an, a précisé la dirigeante.
À plus long terme, la biotech vise une mise sur le marché américain qui a "pris de l'avance avec un cadre réglementaire clair" dans ce domaine, avant de se lancer en Asie et en Europe.
Aux États-Unis, la start-up Biomilq est déjà positionnée sur le développement de lait maternel artificiel depuis 2020.
"On recrée la lactation in vitro pour se rapprocher des bienfaits du lait maternel", souligne Mme Banon-Lagrange.
La production du lait maternel in vitro par culture cellulaire consiste à "isoler des cellules mammaires, les mettre en culture dans un environnement contrôlé, leur donner des nutriments pour leur permettre de se développer et de proliférer", explique-t-elle.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un allaitement maternel exclusif jusqu'à l'âge de 6 mois et la poursuite de l'allaitement (avec une alimentation complémentaire appropriée) jusqu'à 2 ans ou plus.
Mais à l'échelle mondiale, seuls 44% des bébés de moins de 6 mois sont exclusivement allaités au sein, selon des chiffres de l'OMS de 2022.
AFP/VNA/CVN