"J'ai écrit au vice-président Fereydoun Abbassi, le 2 novembre, pour lui proposer l'envoi d'une équipe d'experts de haut niveau afin de clarifier les points inscrits dans l'annexe" du dernier rapport sur l'Iran, a dit le Japonais dans un discours au conseil des gouverneurs de l'AIEA, qui a débuté le 17 novembre.
"Il est essentiel" que cette mission "réponde aux questions posées dans mon rapport", a-t-il ajouté, appelant l'Iran à s'engager "sans délai" avec l'agence afin d'apporter les "clarifications requises concernant une possible dimension militaire de son programme nucléaire".
"Si l'Iran n'apporte pas la coopération nécessaire (...), l'agence ne pourra pas apporter une garantie crédible concernant l'absence de matériel et d'activités nucléaires non déclarés en Iran, et donc conclure que tous les matériaux nucléaires en Iran sont utilisés à des fins pacifiques", a-t-il insisté.
Sans conclure que l'Iran est capable ou sur le point de fabriquer la bombe atomique, l'AIEA a présenté dans son rapport une vaste série d'éléments globalement "crédibles", recueillis par ses soins ou obtenus auprès d'une dizaine d'États membres, indiquant que le pays a - contrairement à ses dires - examiné la mise au point de l'arme atomique. Une assertion fermement rejetée par l'Iran. Le 16 novembre, le chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Salehi, a promis que son pays répondrait de manière "argumentée" à l'AIEA.
AFP/VNA/CVN